Publié dans Politique

Projets sociaux - Le Président Andry Rajoelina exige du concret

Publié le jeudi, 22 août 2019

Piqûre de rappel pour les ministres. Lors du Conseil des ministres qui s'est tenu avant - hier à Iavoloha, le Président de la République, Andry Rajoelina  a adressé un message sous forme de lettre à l'endroit des ministres. « La concrétisation de toutes les visions et stratégies établies doivent être réalisées de manière accélérée pour des résultats effectifs sur la population », tel résume le message du Chef de l'Etat aux membres de son équipe au sein de l'Exécutif. Il rappelle ainsi l'objectif de changer Madagascar dans un délai de 5 ans en vue de rattraper le retard de développement du pays. Pour ce faire, le Président de la République souligne d'emblée l'importance de rompre complètement avec les mauvaises habitudes du passé et, par la même occasion, d'en finir avec la corruption. Au fur et à mesure que le temps avance, les projets concrets se font attendre par le peuple malagasy. Le numéro un de l'Exécutif n'a pas manqué de rappeler les 13 « Velirano » qui ont été faits devant le peuple pendant la campagne présidentielle et qui ont déjà été intégrés dans la Politique Générale de l'Etat. Malgré le principe de la continuité, le Chef de l'Etat encourage les ministres à toujours faire de leur mieux.
« Nous devons impérativement changer notre méthode de travail ainsi que notre mentalité. Cela concerne tous les agents de l'administration à tous les échelons », a réitéré le locataire d'Iavoloha.


 Obligation de résultats
Dès la nomination des membres du Gouvernement, le Président Andry Rajoelina avait martelé l'obligation de résultats qui pesait sur chaque titulaire de porte - feuille ministériel. Cela devait d'ailleurs être la condition sine qua non pour la reconduction de chaque ministre après l'évaluation à mi - parcours effectuée  au mois de juillet dernier. Ainsi, le Chef de l'Etat revient à la charge en insistant sur la nécessité de réalisations concrètes. Au passage, il rappelle la visite du président de la Banque mondiale à Madagascar et durant laquelle il avait annoncé l'octroi d'une aide financière de 100 millions de dollars pour renflouer les caisses de l'Etat. En outre, le Président met l'accent sur le renforcement des projets sociaux dans le but d'alléger les effets du coût de la vie sur la population malagasy. Il évoque ainsi la perspective de mise en place d'une politique de protection sociale. En effet, la lenteur dans l'exécution des grands chantiers risque de servir comme arme de critiques par les détracteurs du régime. « Nous allons aller loin mais nous devons aussi aller vite », soutient le Président de la République pour conclure son message.
Sandra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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