Publié dans Politique

Cybercriminalité - Les prévenus dont les journalistes obtiennent la liberté provisoire

Publié le lundi, 02 septembre 2019

Les quatre personnes impliquées dans une affaire ayant trait à la cybercriminalité, au cours de la semaine dernière, ont été déférées au Parquet d’Anosy hier. Deux sont des journalistes qui exercent  à la fois dans des quotidiens de la place mais aussi sur des sites internet.  Quant aux deux autres, il s’agit d’un facebooker accusé d’avoir repris les fausses nouvelles présumées de ces journaux ainsi qu’un employé de la Commune urbaine d’Antananarivo. C’est le ministère de la Défense nationale qui s’est constitué en partie civile pour les poursuivre  pour propagation de fausses nouvelles. L’audition des quatre prévenus n’a pris fin que très tard vers le début de la soirée. Une audition à l’issue de laquelle le  Parquet leur a accordé une liberté provisoire. Mais tous devront encore comparaître le 16 septembre prochain pour l’audience sur cette affaire.
Bien qu’aucun élément n’ait filtré de ces auditions, on a appris que les quatre suspects auraient tous rejeté les accusations qui pèsent sur eux. Notons que les journalistes en cause  ont été assistés pendant  toute la phase de l’enquête, aussi bien au niveau de la Police qu’à celui du Parquet, par l’actuel président de l’Ordre des journalistes de Madagascar. « J’ai le droit d’être présent au côté des deux reporters à cause de mon statut de président de l’ordre », déclare Gérard Rakotonirina. L’agent de la mairie d’Antananarivo aurait avancé, selon l’information, qu’on l’a fait arrêté pour un motif dont le concerné ne sait même pas.

Concernant particulièrement le cas des journalistes en cause, elles  ont été incriminées à cause des arguments qu’elles ont avancés à propos du motif du survol du stade de Mahamasina par un hélicoptère de l’Armée. Or, justement, le ministre de la Défense du pays a expliqué que ce survol s’inscrivait dans le cadre de l’exercice de simulation sur le plan sécuritaire des prochains itinéraires du Pape François dans la Capitale en fin de semaine. Au même ministre de rappeler alors à la suite des informations diffusées sur Facebook et ces quotidiens que,  la mairie de la Capitale n’aurait pas dû faire obstacle à cette manœuvre héliportée
au-dessus de Mahamasina.
 Franck Roland

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Editorial

  • Qu’on se le dise !
    La France recommande le retrait de la loi relative à la peine de castration. Soit ! La dite loi serait, dit-on, en contradiction avec le principe du respect des droits humains ! Qu’on se le dise, la France serait-elle le pays le mieux indiqué pour dispenser des cours sur le respect des droits de l’homme à l’endroit d’un tiers sinon à l’adresse d’un pays comme le nôtre ? C’est à voir !

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