Publié dans Politique

Saisie de bétail à Morombe - Les victimes s'en remettent à nouveau au pouvoir en place

Publié le mardi, 03 septembre 2019

Actuellement, la famille d'un propriétaire prétendument dépossédé de son  troupeau, soit 574 têtes de bovidés  à Morombe, est venue dans la Capitale dans l'objectif de rencontrer le chef du Gouvernement. Selon l'information,  elle veut renouveler l'interpellation à l'endroit  du locataire de Mahazoarivo dans l'espoir que cette personnalité du pays accorde une suite favorable à sa requête et afin de relancer l'enquête plus précisément.  Des membres des Forces de sécurité ayant participé à  l'opération de sécurisation dans le Sud sont  pointés de doigt par la famille plaignante.

Les proches du propriétaire affirment que l'ordre donné en août dernier  par  le Premier ministre, pour ouvrir une enquête,  lors de son déplacement à Toliara, n'aurait pas eu encore d'écho. Pour être précis, aucun   n'aurait voulu exécuter  l'ordre une fois que le PM était retourné dans la Capitale.  

« Les Forces de sécurité et le Dinabe de la région auraient  fait comme s'il n'y avait pas cet ordre. Les deux entités auraient continué à régler le problème à leur manière. Enfin, aucun bœuf appartenant aux plaignants n'a été toujours relâché », a fait savoir notre source auprès de cette famille. Ce n'est pas la première fois qu'elle s'en remet de cette sorte aux dirigeants du pays pour trouver une solution rapide sur cette dépossession  supposée de Jaonary.

Notons que l'affaire remonte le 25 juillet dernier.  Du coup, les plaignants  ont saisi le  Chef de l'Etat en personne. L'homme fort du pays, sitôt qu'il avait été informé, a mandaté son chef de Gouvernement de se rendre à Toliara à ce dessein. A entendre les plaignants à l'issue de leur déplacement à Toliara le 29 août dernier, certains responsables  à Morombe auraient délibérément  omis de se plier à l'ordre du Premier ministre. Et ils déplorent que le feu vert aurait été donné aux Forces de sécurité et aux activistes du « Dinabe » locaux afin qu'ils résolvent à leur manière le problème.

Franck

Fil infos

  • Loi sur la castration - Les violeurs d’enfants subiront la sanction la plus sévère, réitère le Chef de l’Etat
  • Actu-brèves
  • Délestages intempestifs à Antananarivo - Les centrales solaires d’Ampangabe et Ambatomirahavavy bientôt opérationnelles
  • Dépenses publiques - De l’université au Mondial de pétanque, l’Etat mise sur l’éducation et le sport
  • Dernière heure - Le DG de l’ACM limogé
  • Assemblée générale de l’ONU - Madagascar prépare sa vision du « Mieux ensemble »
  • Sous Rajoelina - 200 000 enfants supplémentaires scolarisés à Madagascar
  • Réunion de travail avec le FMI - Le Président Rajoelina plaide pour des réformes favorables aux Malagasy
  • Elections sénatoriales - Feu vert du Gouvernement pour la date du 11 décembre 
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

A bout portant

AutoDiff