Publié dans Politique

Tanamasoandro - Lalatiana Andriatongarivo réplique aux détracteurs du projet

Publié le mercredi, 02 octobre 2019

Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture et non moins, porte-parole du Gouvernement a donné la réplique aux détracteurs du projet Tanamasoandro.  Ce fut au cours d’une émission spéciale sur la chaine de télévision et de radio privée TV PLUS Madagascar mardi dans la nuit.  La ministre réagissait ainsi aux contestations concernant le projet de nouvelle ville du pouvoir actuel. En fin de semaine dernière, quelques personnes à Ambohitrimanjaka avaient manifesté contre le projet.  La porte-parole du Gouvernement rappelle que l’initiative du Président de la République de créer une nouvelle ville s’étalant sur 1000 hectares découle de la nécessité de désengorger la Capitale. « Antananarivo a été construite pour 300 000 habitants. Actuellement, l’on compte 2 500 000 habitants dans la Ville des Mille. L’intérêt de la majorité va vers la construction d’une nouvelle ville parce que la ville d’origine est saturée », indique ainsi Lalatiana Andriatongarivo.  Mentionnant les résultats d’études menées par des urbanistes, la ministre indique que le site a été choisi parce qu’il se situe sur la rive gauche de la rivière Ikopa qui est non inondable. «  Il n’y a donc pas de raison que le remblai des rizières favorise les inondations », réplique la ministre, aux contestataires qui évoquent les risques d’inondation des parties alentours durant la saison des pluies. La porte-parole du Gouvernement s’interroge par ailleurs sur les véritables intentions des contestataires du projet.

Et de préciser plus tard au cours de son intervention que le choix du site d’Ambohitrimanjaka est dicté par des questions de coûts, de commodités et de pratiques. Lalatiana Andriatongarivo rappelle en effet que la majorité des propriétaires des terrains concernés par le projet ont accepté de quitter les lieux, à l’amiable et ou par expropriation. « Les propriétaires de terrains à Ambohitrimanjaka ont eu un choix, entre être indemnisés, ou recevoir un terrain d’une superficie trois fois supérieure à la sienne auparavant », indique-t-elle.  La ministre réfute par ailleurs les arguments selon lesquels le projet va à l’encontre de la politique de l’Etat en matière d’autosuffisance alimentaire. Elle de rappeler en effet que  les 1000 ha de terrains nécessaires ne sont pas tous des rizières et d’autre part, le pouvoir envisage d’exploiter 100 000 hectares dans cinq ans. La porte-parole du Gouvernement pointe en outre du doigt la présence d’un député TIM, à la tête des manifestants. « L’objectif semble être de torpiller les initiatives en faveur du développement. Le débat politique est nécessaire. L’important devrait toutefois être de regarder ce qui opte pour le développement du pays et ce qui ne l’est pas. Antananarivo est bâti sur des rizières qui ont été remblayés », indique-t-elle. Questionnée sur les financements, Lalatiana Andriatongarivo soutient finalement que la grande partie du budget étatique inscrit dans la loi des Finances rectificative adoptée, il y a quelques mois, devrait permettre de débuter les travaux au Tanamasoandro, c’est-à-dire les remblais, ainsi que de procéder aux indemnisations.
 La rédaction

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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