Publié dans Politique

Polémique stérile sur la loi sur la lutte contre le VBG - Le Gouvernement siffle la fin

Publié le dimanche, 22 décembre 2019

Stop ! Le porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture, a dénoncé les mensonges à l'origine de la polémique autour de la loi sur la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).  Une polémique qui doit dorénavant s'arrêter là. Pour mettre un terme à la polémique née dans le microcosme politico-social, sur la loi sur la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), adoptée dernièrement par le Parlement, Lalatiana Andriatongarivo a dénoncé des mensonges colportés pour des raisons politiques, dans une déclaration publiée samedi dernier.

 

Une controverse entoure l'adoption de la loi sur la lutte les VBG. Certains opposants affirment que ce texte favoriserait le mariage entre deux personnes de même sexe. « Cette loi a été élaborée pour protéger les femmes et les enfants qui sont majoritairement les cibles des violences dans le foyer, dans la famille ou au niveau de la société, car ils sont trop souvent encore considérés comme vulnérables et faciles à violenter », a rétorqué le porte-parole du Gouvernement, dans sa déclaration.

« Aucun article de ladite loi ne favorise le mariage de deux personnes de même sexe », ajoute-t-elle, précisant en outre que « Cette loi n'apporte aucune modification aux lois en vigueur dans la République de Madagascar concernant la définition d'une famille, qui prévoient uniquement un contrat de mariage entre un homme et une femme ». Les lois en vigueur dans le pays régissant le mariage stipulent que seuls un homme et une femme peuvent se marier et un mariage entre deux personnes de même sexe sur le territoire de la République de Madagascar est « inacceptable ». La loi sur la lutte contre les VBG n'abroge pas les lois citées supra, renchérit la déclaration.

Face à cette situation, le Gouvernement conteste et condamne toute velléité de « semer la confusion, pour des raisons politiques, concernant cette nouvelle loi et le mariage pour tous ». Des élus du Tiako i Madagasikara ont déformé le contenu de la loi, qu'ils affirment être une porte ouverte pour le mariage entre deux personnes de même sexe…

« Le Premier ministre, chef du Gouvernement, lance un appel à tous les citoyens à ne pas se laisser piéger par ces mensonges pour des raisons politiques destinées à semer le trouble, mais à travailler de concert pour protéger les femmes et les enfants victimes de violence », conclut la déclaration.

La rédaction

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff