Publié dans Politique

Elections 2018 et 2019 - Les Nations unies confirment la légitimité des institutions

Publié le vendredi, 13 mars 2020

Un coup d'arrêt à la polémique ! Les contestations autour de la légitimité des institutions en place issues des dernières élections organisées depuis l'année 2018 n'ont plus lieu d'être. « Les Institutions issues de ce processus électoral ont été reconnues comme pleinement légitimes, grâce à l'implication et la maturité démocratique de tous les acteurs de la vie politique nationale », peut - on lire dans un communiqué du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), hier. Cette agence onusienne souligne ainsi le caractère incontestable des résultats électoraux et met désormais à la disposition du public un rapport relatif au bilan du cycle électoral 2017 - 2019. Un rapport issu d'un atelier organisé le 28 au 30 janvier derniers à l'initiative de la Haute Cour constitutionnelle et de la CENI, avec l'appui technique et financier du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), à travers le projet de Soutien au cycle électoral à Madagascar (SACEM). 

Les acteurs du processus électoral dont les Tribunaux administratifs, les autres institutions de l'Etat et administrations impliquées dans les élections, les partis politiques, les députés et les sénateurs, les Organisations de la société civile, les médias, ainsi que les partenaires internationaux ont tous répondu présent lors de l'atelier en question.  

Gouvernance électorale réussie

Il est certain que les forces et faiblesses du cycle électoral relevées au cours de ce bilan ne conduisaient nullement à remettre en question l'issue des scrutins à savoir, les présidentielles, les législatives, les municipales et communales. « Dans la longue et difficile marche vers le renforcement de sa démocratie, Madagascar vient en effet de traverser une étape particulièrement mémorable de son histoire. Celle-ci a abouti, en 2019 et 2020, à l'issue d'élections inclusives, transparentes et dont les résultats ont été reconnus par tous, à l'élection d'un nouveau Président de la République - suivie d'une passation de pouvoir inédite entre deux Présidents élus démocratiquement -, à l'élection des Représentants du peuple à l'Assemblée nationale ainsi qu'à l'élection des Maires et Conseillers municipaux et communaux de l'ensemble du pays », souligne encore le même communiqué.

Cette position des Nations unies balaie ainsi d'un revers de la main toute idée d'annuler ou de refaire les élections comme souhaité par les membres de l'opposition. D'ailleurs, le PNUD encourage les parties prenantes à « s'approprier les propositions concrètes d'amélioration issues de l'atelier bilan du cycle électoral 2017-2019 ». On parle même de réussite de la gouvernance électorale malagasy en prouvant que l'organisation de consultations électorales crédibles et paisibles sur le continent africain est possible.

Sandra R. 

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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