Les acteurs du processus électoral dont les Tribunaux administratifs, les autres institutions de l'Etat et administrations impliquées dans les élections, les partis politiques, les députés et les sénateurs, les Organisations de la société civile, les médias, ainsi que les partenaires internationaux ont tous répondu présent lors de l'atelier en question.
Gouvernance électorale réussie
Il est certain que les forces et faiblesses du cycle électoral relevées au cours de ce bilan ne conduisaient nullement à remettre en question l'issue des scrutins à savoir, les présidentielles, les législatives, les municipales et communales. « Dans la longue et difficile marche vers le renforcement de sa démocratie, Madagascar vient en effet de traverser une étape particulièrement mémorable de son histoire. Celle-ci a abouti, en 2019 et 2020, à l'issue d'élections inclusives, transparentes et dont les résultats ont été reconnus par tous, à l'élection d'un nouveau Président de la République - suivie d'une passation de pouvoir inédite entre deux Présidents élus démocratiquement -, à l'élection des Représentants du peuple à l'Assemblée nationale ainsi qu'à l'élection des Maires et Conseillers municipaux et communaux de l'ensemble du pays », souligne encore le même communiqué.
Cette position des Nations unies balaie ainsi d'un revers de la main toute idée d'annuler ou de refaire les élections comme souhaité par les membres de l'opposition. D'ailleurs, le PNUD encourage les parties prenantes à « s'approprier les propositions concrètes d'amélioration issues de l'atelier bilan du cycle électoral 2017-2019 ». On parle même de réussite de la gouvernance électorale malagasy en prouvant que l'organisation de consultations électorales crédibles et paisibles sur le continent africain est possible.
Sandra R.