Société

« Le communiqué est sorti très tard, vers 20 heures. Nous ne pouvions pas informer les élèves à la dernière minute sur la suspension des examens. De plus, l’impact du cyclone Freddy semble minime, voire inexistant à Antananarivo. Le beau temps et le ciel dégagé le confirment. Autant de raisons pour lesquelles nous avons poursuivi les cours ce matin, malgré la décision de les suspendre émanant de la Direction régionale de l’Education (DREN) d’Analamanga ». Le directeur d’un collège privé de la Capitale, voulant garder l’anonymat, s’est confié ainsi.
Le cyclone Freddy est sorti dans le Canal de Mozambique, hier après-midi, laissant derrière lui 6 Régions touchées à savoir, Haute Matsiatra, Vatovavy, Fitovinany, Atsinanana et Amoron’ i Mania. Selon le bilan provisoire émanant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), en date du 22 février 2023 à 16 heures, 4 personnes sont décédées dont un mort noyé à Mahanoro, Fokontany Ampapanambo et 3 autres suite à l’effondrement d’une maison à Ambalavao-Tsienimparihy, Fokontany Ankofika. Concernant le premier cas, deux personnes sont montées à bord d’un canot dans la soirée de mardi mais l’une d’elles a survécu.
Les accidents à l’école sont fréquents et tous les éleves doivent avoir accès aux premiers soins sur place avec la souscription à une assurance. Cette fois-ci, le ministère de l’Education nationale vise carrément à implanter un centre de soins dans les établissements scolaires publics à travers le projet « Tsinjo fahasalamana ». En plus des accidents, le traitement sur place des maladies et les crises soudaines comme l’épilepsie, la diarrhée, les maux de tête…sont aussi dans l’objectif du ministère. En ayant un soin de proximité, il n’est plus nécessaire de rejoindre le Centre de santé de base ou l’hôpital pour…
Parmi les évènements les plus attendus tant par les élèves que les parents. Le carnaval du Mardi gras entre également dans le cadre de la célébration des journées des écoles, chaque 3ème semaine du mois de février. Pour cette année, certains établissements scolaires ont organisé le carnaval depuis la semaine dernière, tandis que d’autres l’ont célébré hier, au grand plaisir des élèves. Bon nombre d’établissements prévoient le carnaval pour le jeudi 23 février ou le vendredi 24 février, une prévision qui n’a pas pris en compte l’arrivée du cyclone « Freddy ».Ce dernier sème le doute auprès des responsables d’établissement…
La vie dans les campus verra de nouvelles consignes restrictives. Cela a été décidé suite aux heurts entre étudiants dans l’enceinte de l’université de Mahajanga et qui a conduit à l’incendie d’un bâtiment. Ainsi, les événements mettant en avant la provenance et l’origine ethnique sont interdits dans toutes les universités de Madagascar. Cela inclut les rencontres sportives entre associations d’étudiants, les manifestations qui mettent en avant les origines des étudiants. Les bizutages sous toutes leurs formes seront aussi prohibés.
Dimanche dernier, le corps d’un petit garçon de 10 ans a été retrouvé dans un plan d’eau à Ankeniheny, Tanjombato, dimanche dernier. Le plus horrible dans cette affaire, c’est que cet enfant avait les pieds et poings liés. Ce qui laisse supposer que les tueurs l’avaient éliminé de façon inhumaine dans un autre endroit avant qu’ils ne jettent son corps à cet endroit-là.
Le cyclone tropical Freddy est en route pour Madagascar. Afin de mieux coordonner les interventions effectuées par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a offert trois drones de surveillance à ce service. Ces appareils arrivent au bon moment. En effet, en cas d’inondation, des vies sont en jeu, surtout au moment de localiser et atteindre les personnes coincées au milieu des eaux. Les drones permettront de les situer d’une manière précise. Ainsi, les équipes de sauvetage se rendront sur les lieux grâce aux indications des photos prises …

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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