Publié dans Société

Toamasina - Un Chinois assassiné puis enterré clandestinement

Publié le mardi, 28 avril 2020

Un ressortissant chinois est porté disparu depuis le 14 mars dernier. Le corps sans vie de ce dernier, domicilié à Ambohijafy à Toamasina, a été récemment retrouvé, enterré dans un secteur de la cour de sa propriété. Cette triste nouvelle a horrifié les habitants de Toamasina, mais aussi l’opinion publique. 

C’est qu’on l’avait  donc assassiné de façon barbare. Les faits remontent probablement la nuit du 14 mars où la victime a commencé à ne plus donner aucun signe de vie, son portable étant  resté obstinément injoignable. Deux suspects étaient dans le collimateur des Forces de l’ordre. Et ce ne sont autres que les gardiens. Ces derniers se sont évaporés dans la nature depuis la nuit du 14 mars où le Chinois n’a plus donné aucun signe de vie. Il s’agit d’un vol assorti d’un meurtre puisque la somme de 124 millions de Fmg appartenant au Chinois, a disparu en même temps que lui.

Mais au début de ce mois, les recherches de la Police ont porté leurs fruits bien que les Forces de l’ordre n’aient été averties de la disparition du Chinois que tardivement par ses proches. En effet, l’un des gardiens fut appréhendé à Ambalamanasy. Il avait encore une partie des liquidités sur lui au moment de son arrestation. Sitôt après son déferrement, l’homme a atterri derrière les murs de la prison, du moins à titre préventif.

La poursuite des investigations a permis aux Forces de l’ordre de retrouver la piste de l’autre gardien, le complice présumé. La Police l’avait arrêté dans un village perdu de la ville de Vatomandry. Durant son audition, le concerné aurait tout avoué et indiqué l’endroit où ils ont enterré clandestinement la victime.

Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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