Publié dans Société

Epidémie de dengue à Mahajanga - Soins gratuits dans les hôpitaux publics et privés

Publié le vendredi, 08 mai 2020


La propagation extravagante de l’épidémie de dengue dans la ville de Mahajanga est due notamment à l’automédication et la non-consultation des médecins. En effet, une source locale a indiqué que depuis la propagation du Covid-19 dans le pays, rares sont les personnes qui consultent les centres de santé à cause de la peur d’être contaminées par ce virus. Afin d’encourager la population à consulter les centres hospitaliers, le Gouvernement mise actuellement sur la gratuité de soins pour les malades de la dengue, autant dans tous les  hôpitaux publics que privés. En attendant la mise en œuvre de ce projet qui est actuellement en cours de finalisation, des moustiquaires imprégnées d’insecticides ont été distribuées à la population, outre le « Tambavy » Covid-Organics. Selon les statistiques du ministère de la Santé publique, depuis le mois de janvier 2020 jusqu’au 6 mai dernier, environ 2 000 cas de dengue ont été enregistrés dans la cité des fleurs.
A part le traitement, la propreté est la principale arme de protection contre cette maladie. Sur ce, le 5 mai dernier, la ville de Mahajanga a consacré une journée de grand nettoyage général. La prolifération des moustiques doit être endiguée en procédant à l’assainissement de l’environnement et en asséchant toutes les eaux stagnantes où se prolifèrent les moustiques Aedes aegypti, vecteurs principaux de la dengue. Ainsi, une délégation de l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM), durant sa descente dans la ville, a sensibilisé la population locale sur le port de vêtements couvrant tous les membres et l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticides durant la nuit.
Madagascar est actuellement confronté à une crise sanitaire. L’épidémie de dengue frappe la partie ouest du pays, le paludisme fait rage dans la partie sud et le nombre de personnes contaminées par le coronavirus ne cesse d’augmenter.
Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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