Publié dans Société

Tarika Johary - Le monde de la musique malagasy pleure la disparition de Sefo Nonoh

Publié le dimanche, 17 mai 2020

Il n'était pas un simple musicien, et ceux qui l'ont côtoyé peuvent l'affirmer. Il était surtout un père, un frère, un confident avec qui l'on peut compter, surtout avec ses conseils - que ce soit concernant la musique ou la vie en général. La disparition de Sefo Nonoh ou Nirina Bruno Ramamonjison vendredi dernier a donc été comme un coup de tonnerre au cœur des fans, des artistes mais surtout des familles. Ce bassiste connu pour son grand cœur, en donnant toujours le meilleur de lui-même à chaque apparition - que ce soit en studio ou sur scène, nous a soudainement quittés à l'âge de 53 ans.

Avec Gothlieb, Mahery et Luk, il était le quatrième mousquetaire du groupe Johary, à la fois membre-fondateur et bassiste émérite du groupe. Mais pas seulement, il était souvent derrière les grands artistes avec sa guitare basse à 6 cordes, entre autres Fara Kely ou Randrantelo et bien d'autres encore. « Sefo est parti, nous avons perdu l'un de nos membres, ainsi que les groupes dans lesquels il jouait. Nous sommes dans une période critique et attendons avec sagesse les organisations qu'on pourra faire. Nous donnerons prochainement les nouvelles », écrit Randriamasinoro Gothlieb Herinaivo sur son compte Facebook.

Plusieurs partages et réactions 

Les hommages sont évidements tombés par milliers sur les réseaux sociaux. Ce membre du groupe Johary depuis les années 80, selon ses proches artistes, et même les fans le savaient tous, était un homme généreux et doté d'une grande humilité. Loin du « bling bling » des autres musiciens, derrière sa guitare basse, il était toujours humble, affichant un sourire permanent. « … nous nous souviendrons toujours de toi, de toutes les belles choses qu'on a partagées ensemble. On te remercie d'avoir créé le groupe Johary avec lequel on a pu beaucoup apprendre », s'exprime Mahery de son côté. Les artistes ont chacun de leur côté, faute de déconfinement, partagé leur tristesse sur Facebook. Hajazz de Solomiral jusqu'à Mamy Robinson, en passant par Charles Kely qui lui est également bassiste, ou encore Tovo J'hay et Samoela ont chacun posté leur souvenir de ce grand homme parti trop tôt. 

En partant, il a certes créé un vide dans le monde de la musique malagasy mais a surtout laissé un héritage musical grandiose. Mais aussi une veuve et deux enfants. La dépouille de Sefo Nonoh avait quitté l'Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona samedi dernier et a été emmené chez lui à Ilaivola, Ivato. Hier, une délégation du ministère de la Communication et de la Culture, emmenée par le directeur de cabinet et le directeur général de la Culture, est venue au domicile de Sefo Nonoh pour présenter les condoléances à la famille du défunt. L'équipe de La Vérité présente ses sincères condoléances à la famille et aux groupes dans lesquels il a joué. 

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Editorial

  • Vigilance requise
    Attention ! « Mananika ny trambo ». La bête grimpe et rampe. Elle atteint la ligne rouge. Les sentinelles ne doivent pas baisser la garde. De quoi s’agit-il ! En cette semaine qui s’achève ce samedi 6 décembre débutait, le lundi 1er décembre par la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le Syndrome immunitaire déficitaire acquis, le SIDA. Un peu partout dans le monde, surtout dans les grandes agglomérations à risque, les autorités sanitaires organisèrent des manifestations parfois à caractère festif ou autres de nature à transmettre des messages forts sur le danger que représente le VIH / SIDA. Des mobilisations pour la conscientisation de la population notamment des jeunes, population à risque, sur la conduite à tenir. A Madagasikara, comme dans la plupart des pays à population jeune, le pays s’expose de plus en plus dangereusement aux griffes de cette terrible maladie. Ces deux dernières décennies,…

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