Depuis l’interdiction d’entrée et de sortie de la Région d’Analamanga, Atsinanana et Haute- Matsiatra et l’annulation des autorisations spéciales, les contrôles au sein des routes nationales ont été renforcés. Ainsi, des passagers clandestins et leurs conducteurs ont été placés sous mandat de dépôt. Des véhicules ont été mis en fourrière. Or, il paraît que ces sanctions ne sont pas encore suffisantes pour que les citoyens prennent leur responsabilité afin de limiter la propagation de cette pandémie. Des passagers clandestins autant que des transporteurs arrivent toujours à échapper aux barrages sanitaires érigés par les Forces de l’ordre.
Bon nombre d’observateurs se posent alors la question si des anomalies se trouvent au sein de l’organisation des ces barrages sanitaires et d’autres dispositifs de contrôle. Or, avant de pouvoir entrer dans la ville d’Antananarivo, plusieurs barrages devraient être franchis, même en temps normal. Ces deux dernières semaines, le nombre de déplacements illicites a diminué. Le phénomène a d’ailleurs été quasi maîtrisé. Cependant, les infractions commencent à surgir de nouveau ces derniers jours. Effectivement, il a été constaté que nombreux parmi ces déplacements illicites ont été observés au niveau de la RN1 reliant Antananarivo avec Imerintsiatosika, Arivonimamo, de même qu’à Mahitsy, Maevatanàna et Mahajanga.
Anatra R.