Le ministère de la Santé réfère les malades qui vont être hospitalisés chez nous », informe Dr Francesco Cimino, directeur général de la Fondation Akbaraly. « Avec l'ouverture de ce nouvel établissement, 2 cliniques privées accueillent actuellement les patients atteints des formes graves du coronavirus. Ces cliniques se chargent elles-mêmes des matériels médicaux et des équipements de protection de leurs personnels, tandis que le ministère s'occupe de l'organisation et du transfert des patients », avance le Professeur Gaëtan Duval Solofomalala, secrétaire général du ministère de tutelle.
La santé mère-enfant, une priorité post-pandémie
Deux médecins urgentistes, quatre infirmières et deux agents de surface assurent chaque tour avec le coordinateur du centre médical Kintana. Un technicien sera toujours présent pour assurer la maintenance et la vérification de tous les appareils médicaux. « Pour le moment, on se concentre sur les cas de Covid-19 mais après, l'établissement va rester en tant que centre de réanimation et d'urgence. Aussi, toutes les activités de la Fondation Akbaraly reprendront après la pandémie », avise le directeur général de ladite Fondation. Une fois la pandémie du Covid-19 éradiquée, le centre privilégiera les activités relatives à la santé de la mère et de l'enfant. Le centre va accueillir un service de consultation générale mais également divers services médicaux, à savoir la cancérologie, la pédiatrie, l'allergologie, l'échographie ainsi que des consultations relatives à la lutte contre la malnutrition. D'ailleurs, sa principale mission étant la prévention des cancers gynécologiques et mammaires, à travers notamment les dépistages…
Patricia Ramavonirina