Publié dans Société

By-pass - Un piéton se tue en se jetant volontairement sous un camion en marche

Publié le dimanche, 05 juillet 2020

Scène inouïe vers le milieu de la journée samedi dernier sur une portion de la voie rapide du By-pass menant  vers Ambohimangakely. Un homme de 45 ans environ s’est tué de façon tragique en se jetant sous les essieux d’un poids lourd, une semi-remorque, lancé à toute vitesse. Le résultat fut effroyable, rien qu’à voir l’état de la victime. D’après un témoin, on dirait que ses jambes avaient été dépecées au hachoir. On n’en parle plus les hématomes qui marquèrent son corps entier.   Malgré pourtant le polytraumatisme qui l’a ainsi affecté, le malheureux n’a pas succombé sur le coup. Il ne le fut qu’après quelques instants qui ont accompagné son admission dans le service des urgences de l’HJRA Ampefiloha. Ce qui sous-entend qu’il a eu encore l’occasion de s’exprimer pour expliquer son geste fatal, avant qu’il ne rendît donc l’âme.
« L’inconnu a expliqué sa crainte terrible de l’épidémie de Covid-19 et d’en être contaminé, et a donc choisi de mettre ainsi un terme à son existence de cette façon », confie un témoin. Le chauffeur routier mis en cause a pris ses responsabilités, et il n’a pas pris la fuite. Il a même participé à l’évacuation du piéton vers ce centre de soins de la ville. D’après notre source, on ne sait exactement rien encore à propos de la victime. Hier, aucun de ses proches ne s’était pas encore présenté à la morgue pour constater de visu.
On peut dire que le week-end dernier avait été marqué par des accidents meurtriers de la circulation, du moins pour samedi. Car si tel se présentaient les choses sur le By-pass, elles s’étaient manifestées autrement du côté de Tanjombato, au cours de la soirée du samedi. Là, un piéton d’une trentaine d’années fut également fauché à mort par une voiture. Sous l’impact, qui fut très violent, le trentenaire a succombé sur le coup. Cependant, personne n’était en mesure d’en savoir un peu plus,  étant donné que le véhicule reste introuvable, le chauffeur ayant décidé de continuer simplement sa route après le drame. Quant à la victime, elle a souffert d’un traumatisme crânien mais aussi de graves lésions sur le dos. D’après un témoin, c’était un taximan, qui était passé sur le lieu de l’accident, qui a pris la décision de la transporter dans le même établissement hospitalier que nous venons de mentionner. Par contre, à bien entendre notre source, le piéton aurait déjà succombé au cours de son évacuation à l’hôpital. Pour le premier comme lors du second cas, les Forces de l’ordre ont déjà ouvert une enquête.
Franck Roland

Fil infos

  • Sommet sur l’Océan à Nice - Madagascar en première ligne pour défendre les intérêts de l’Indianocéanie
  • Route Antananarivo-Toamasina - Renforcement des ouvrages vulnérables
  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Drapeau et hymne national 
    L’emblème national, témoin de l’indépendance et de la souveraineté du pays, doit plus que jamais trôner là où il mérite. L’heure du respect de la dignité de Madagasikara sonne. Le pays s’apprête à fêter le 65ème anniversaire de l’accession sinon du retour à l’indépendance de la Grande île. Le 26 juin 1960, Madagasikara accède à l’autodétermination de son avenir. Le statut de Colonie française s’achève pour de bon et devient de plein droit la République Malagasy. A noter que deux ans auparavant, en 1958, la Grande île arborait déjà le titre de République mais ce n’est que le 26 juin 1960 que les pleins pouvoirs de l’indépendance ont été octroyés du moins sur le … papier. Oui, « sur le papier » car le désormais « ancienne puissance coloniale » persistait dans les parages et planait toujours sur nos têtes. Il a fallu attendre 12 ans, en 1972, que le…

A bout portant

AutoDiff