Publié dans Société

Gendarmerie et députés - Friction résolue à temps

Publié le lundi, 06 juillet 2020

La friction entre l’Assemblée nationale et la Gendarmerie nationale est résolue, a expliqué hier le député Jean Michel Henri. Elle a pris naissance suite à une dispute et violence perpétrée sur la personne de la députée de Besalampy, Mamizara Yasmirah Leaticia, par un gendarme à Mahitsy.

 

La première session ordinaire du Parlement a pris fin le vendredi 3 juillet 2020. La plupart des parlementaires, notamment des députés sont rentrés dans leurs Districts respectifs. La députée élue dans la circonscription électorale de Besalampy a voulu rentrer chez elle, dimanche dernier. Selon les informations reçues, elle a été bloquée à un barrage à Mahitsy.

C’est là que l’altercation a commencé entre les éléments de la Gendarmerie et la députée. Chacun campait sur sa position, ne voulant pas lâcher prise. La joute verbale entre les deux parties s’est vite corsée. Un élément de la Gendarmerie aurait levé la main sur la députée de Besalampy.

Face à cette situation, cette dernière a appelé ses collègues. Quelques heures après l’altercation, la plupart des députés, qui étaient encore restés à Antananarivo et joignables, sont venus lui porter assistance. Les parlementaires ont alors effectué un point de presse à l’Assemblée nationale dans la soirée du dimanche comme quoi ils vont faire une déclaration lundi.

La presse a alors été conviée, hier matin, à l’hémicycle de Tsimbazaza pour s’enquérir de la déclaration des députés. Mais il n’y eut aucune déclaration de leur part. Ces députés se sont réunis à Tsimbazaza face à cette situation mais ils se sont vite dispersés. Certains encore présents évitaient le sujet, arguant qu’ils attendaient également des informations complémentaires.

Le questeur de l’Assemblée nationale, Jean Michel Henri, a apporté des explications à la presse sur le sujet. Il a affirmé que « tout était rentré dans l’ordre ». D’après ses explications, la députée de Besalampy lui a demandé de tirer un trait sur le sujet. Pour le questeur, le sujet est clos et qu’il ne faut plus polémiquer là-dessus.

Cette friction entre la Gendarmerie nationale et les députés a vite été résolue. Cette situation concerne en effet tous les parlementaires habitant en province. La session parlementaire étant terminé, la plupart des députés envisagent de rentrer chez eux. Ils veulent donc une totale liberté de circulation  pour rejoindre leurs Districts respectifs.

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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