Publié dans Société

Exactions de bandits à Amboasary-Sud - Un couple sauvagement agressé

Publié le lundi, 06 juillet 2020

L’insécurité semble regagner de plus en plus de terrain à Amboasary-Sud. En témoignent les évènements sanglants survenus vers 21h samedi dernier chez une petite famille. Un gang armé s’en est pris violemment aux locataires, en prenant soin de prendre particulièrement pour cible le couple de propriétaire. Actuellement, les époux devraient séjourner encore à l’hôpital à la suite de graves blessures que les assaillants leur ont infligées.

 

Parallèlement à ces agressions physiques, les auteurs du forfait ont également fait main basse sur une somme numéraire, dont le montant n’a pas été fourni, aux bijoux ainsi qu’à d’autres objets de valeur des victimes. Poussant leur degré de cruauté et de cynisme, les bandits n’ont pas hésité non plus à endommager la voiture appartenant à cette famille. En agissant ainsi, leur but était d’empêcher une quelconque tentative chez les victimes de les pourchasser au cours de leur fuite.

Actuellement, les Forces de l’ordre déclenchent les recherches afin de retrouver les traces éventuelles des agresseurs. Ce n’est pas la première fois qu’ Amboasary-Sud a été le théâtre d’une effusion de sang de ce genre. Vers mi-juin dernier, un enseignant d’une école publique (EPP) locale a même payé de sa vie en cours de chemin qui devait le conduire à Marotsiraka. Le plus déplorable, c’est que les assaillants se sont trompés de cible. En effet, ils ont crû qu’il s’agissait d’un opérateur économique local. A Amboasary-Sud, les riches de la ville ne peuvent plus dormir sur leurs lauriers. D’après une information de la région, les bandits auraient dressé une liste des prochaines cibles. Et c’est ce qui devait arriver à cette famille citée plus haut, samedi dernier.

Franck R.

 

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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