Publié dans Société

Exactions de bandits à Amboasary-Sud - Un couple sauvagement agressé

Publié le lundi, 06 juillet 2020

L’insécurité semble regagner de plus en plus de terrain à Amboasary-Sud. En témoignent les évènements sanglants survenus vers 21h samedi dernier chez une petite famille. Un gang armé s’en est pris violemment aux locataires, en prenant soin de prendre particulièrement pour cible le couple de propriétaire. Actuellement, les époux devraient séjourner encore à l’hôpital à la suite de graves blessures que les assaillants leur ont infligées.

 

Parallèlement à ces agressions physiques, les auteurs du forfait ont également fait main basse sur une somme numéraire, dont le montant n’a pas été fourni, aux bijoux ainsi qu’à d’autres objets de valeur des victimes. Poussant leur degré de cruauté et de cynisme, les bandits n’ont pas hésité non plus à endommager la voiture appartenant à cette famille. En agissant ainsi, leur but était d’empêcher une quelconque tentative chez les victimes de les pourchasser au cours de leur fuite.

Actuellement, les Forces de l’ordre déclenchent les recherches afin de retrouver les traces éventuelles des agresseurs. Ce n’est pas la première fois qu’ Amboasary-Sud a été le théâtre d’une effusion de sang de ce genre. Vers mi-juin dernier, un enseignant d’une école publique (EPP) locale a même payé de sa vie en cours de chemin qui devait le conduire à Marotsiraka. Le plus déplorable, c’est que les assaillants se sont trompés de cible. En effet, ils ont crû qu’il s’agissait d’un opérateur économique local. A Amboasary-Sud, les riches de la ville ne peuvent plus dormir sur leurs lauriers. D’après une information de la région, les bandits auraient dressé une liste des prochaines cibles. Et c’est ce qui devait arriver à cette famille citée plus haut, samedi dernier.

Franck R.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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