Publié dans Société

Non-respect des gestes barrières à Ankadifotsy - 31 personnes arrêtées

Publié le vendredi, 24 juillet 2020

La Police mène tambour battant le combat contre le non-respect des gestes barrières et afin de les faire appliquer dans les différents quartiers de la ville. A la guerre comme à la guerre ! Face à la ruse de certains pour chercher à déjouer sa vigilance, cette Force doit également recourir à son stratagème pour surprendre les plus récalcitrants.

Il a fallu mobiliser des policiers en tenue civile à l’intérieur des quartiers pour régler l’affaire. C’est ce qui s’est passé récemment dans le quartier d’Ankadifotsy où elle a procédé aux arrestations de 31 personnes pour le motif de non-port de masque ! De même,  une propriétaire de bar a été également embarquée au commissariat d’Arrondissement. D’après une source policière, l’établissement reste ouvert de jour comme de nuit, provoquant ainsi une affluence de consommateurs sur place.

La Police affirme n’être pas dupe de ce qui se passe au sein des quartiers en cette période de confinement où tout le monde est censé rentrer chez soi à une certaine heure. Car, si les rues principales de la ville semblent complètement se vider à partir de chaque  début de l’après-midi, le cas est souvent loin de l’être dans les dédales de ces quartiers, qui grouillent parfois de monde. D’après toujours la Police, des « sentinelles » guettent l’arrivée des Forces de l’ordre pour le signaler aux autres personnes qui palabrent à tous les coins de ruelle. Du coup, tous ces gens s’éclipsent le temps qu’une patrouille passe. Mais une fois que celle-ci tourne le dos, tous retournent sur place pour continuer à deviser, souvent en petits groupes.  

Cet éternel jeu du chat et la souris ne réjouit guère cette force. Elle veut mettre dans la tête de l’opinion le danger que pourra entraîner cette pandémie sur la population. Raison de plus pour que chaque citoyen en soit conscient, et qu’il ne doit pas craindre les sanctions, mais plutôt la mort qui peut l’emporter en cas de contamination de par ces palabres ou autres conversations stériles au sein de groupe d’individus au cœur des quartiers.

Franck R.

Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff