Publié dans Société

Ambalavao Atsimondrano RN7 - Un camion intercepté avec 16 passagers clandestins

Publié le dimanche, 26 juillet 2020

Malgré la vigilance et l’état d’alerte maximale imposés aux Forces de l’ordre en cette période de confinement, certains transporteurs véreux cherchent toujours à déjouer leurs contrôles pour transporter clandestinement des passagers. C’est bien le cas la nuit du samedi dernier à Ambalavao Atsimondrano, sur la RN7. Les gendarmes y ont intercepté un poids lourd qui a transporté clandestinement 16 personnes, qui ont envisagé de rejoindre le Sud.

On peut dire que leur présence à bord de ce camion a failli échapper totalement aux gendarmes sans un incident de dernière minute. En effet, lorsque ces derniers ont ordonné au conducteur afin de soulever la bâche, histoire de contrôler ce que le mastodonte transporte, la sonnerie d’un téléphone a soudainement déchiré le silence. Elle provenait du plateau où est entassée la marchandise. C’était dans ces circonstances que les gendarmes découvrent la présence de ces  passagers. Ces derniers se cachaient derrière des caissons ou autres cartons de marchandises à bord du camion.

Du coup, ordre fut donné aux suspects composés de 6 enfants, 6 hommes et de 4 femmes de  quitter sur le champ le camion. D’après les premiers éléments de l’information,  ces passagers auraient pris ce poids lourd au « Fasan’ny Karàna ». D’où, il devrait mettre le cap au Sud, précisément à Toliara. Après l’enquête préliminaire, le chauffeur et son second ont été placés en garde à vue. Encore une fois, et à la lumière de cette situation, la Gendarmerie ne cesse de rappeler que ce type de transport est contraire notamment aux gestes barrières dans ce contexte du virus de Covid-19, mais aussi à la règle de la circulation, donc passible de poursuite pour les contrevenants. Dans son souci de protéger la population de cette pandémie, la Gendarmerie prévient qu’elle ne tolèrera en aucun cas ces infractions, et gare donc à leurs auteurs. Cette mise en garde tombe pile dans la mesure où les suspects semblent souvent bénéficier d’un allègement du point de vue sanctions. C’est le cas des 14 autres personnes arrêtées à Andoharano, à l’entrée de la ville d’Ankazobe à bord d’un fourgon en provenance d’Antanimbary à Maevatanàna au cours de la semaine dernière. La Justice leur a accordé une liberté provisoire après que celle-ci les eut notifiés directement, selon un jargon du milieu. Seul le véhicule avait été mis en fourrière pour une période réglementaire liée à l’infraction.

 

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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