Les suspects répondant aux noms de M., membre d’une association au sein de la collectivité locale ainsi qu’un certain S., étaient venus à la Brigade de gendarmerie de Betroka, pas les mains vides. Ils ont apporté la somme de 500 000 ariary afin de corrompre les gendarmes qui y travaillent.
L’objectif des suspects était de chercher à obtenir la mise en liberté de deux dahalo incriminés pour vol de bœufs ainsi qu’une affaire de blanchiment. De même, ils auraient voulu que les gendarmes relâchent les 25 zébus mis en fourrière à Isoanala le 15 juillet dernier.
Les enquêteurs de cette Brigade de gendarmerie en question ont refusé leur proposition. Ce qui a poussé les deux civils à renouveler leur tentative auprès de la compagnie de gendarmerie d’Isoanala.
Cette affaire a montré plus d’une fois que la Gendarmerie nationale fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille, et qu’il y a zéro tolérance pour les auteurs du forfait pris en flagrant délit. Enfin, elle a félicité les officiers et leurs adjoints qui n’ont pas cédé à la tentation, ces derniers offrant ainsi de bons exemples pour les fonctionnaires, mais aussi pour le reste de la population.
F.R.