Publié dans Société

Secteur du commerce - Reprise sous strictes conditions

Publié le lundi, 27 juillet 2020

Plus de détails livrés. Lors de son intervention télévisée dans la soirée du dimanche dernier, le Premier ministre Christian Ntsay a fait part de la reprise des activités pour le secteur privé. Une décision effective à partir de cette quatrième semaine de reconfinement dans la Région d’Analamanga, face à la propagation de la pandémie de Covid-19. La plupart des opérateurs œuvrant dans divers domaines d’activité ont poussé un « ouf » de soulagement, bien qu’ils aient sollicité plus d’explications sur les conditions requises quant à leur réouverture. Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a effectivement confirmé l’autorisation de tous les secteurs de commerce et d’industrie, hier lors de son passage au rendez-vous de 13h à la chaîne nationale.

 

« Tous les secteurs, entre autres les hôtels, restaurants, quincailleries, salons de coiffure, etc., peuvent reprendre leurs activités à partir d’aujourd’hui jusqu’au 9 août. Cette reprise, autorisée jusqu’à 13h, se fait toutefois sous de strictes conditions », a  informé la ministre Lantosoa Rakotomalala. Le transport organisé des employés, assurant leur déplacement pour rejoindre leurs lieux de travail et pour rentrer chez eux, fait partie des conditions exigées. « Bon nombre d’employés se sont plaints que leurs patrons les forcent à travailler, sans transport. Ils étaient donc contraints de marcher à pied pour un long trajet, ce qui est inacceptable. Nous collaborons avec le ministère en charge du Travail et de l’Emploi pour vérifier que les droits des travailleurs soient respectés. La responsabilité des employeurs compte pour y arriver », expose le numéro un du MICA.

Par ailleurs, la reprise partielle du secteur commercial exige le respect des mesures barrières, comme le port de masques, la distanciation physique d’un mètre, l’existence des dispositifs d’hygiène et de lavage des mains. Concrètement, tous les magasins, boutiques et salons doivent avoir des kits de lavage des mains, notamment du gel désinfectant, à l’entrée et au service des clients. A cela s’ajoute la nécessité de désinfection de ces lieux et établissements pour limiter la transmission du coronavirus. « Un agent est fixé à l’entrée du magasin pour s’assurer que les clients portent convenablement leur masque, qu’ils utilisent du gel hydro alcoolique et qu’ils respectent la distanciation d’un mètre. Nous avons appliqué cette mesure depuis le mois de juin, mais elle sera renforcée depuis cette reprise des activités », informe une gérante de magasin en centre-ville. Comme elle, tous les responsables œuvrant dans le secteur du commerce suivent de près les mesures sanitaires, au risque d’être sanctionnés…

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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