« Tous les secteurs, entre autres les hôtels, restaurants, quincailleries, salons de coiffure, etc., peuvent reprendre leurs activités à partir d’aujourd’hui jusqu’au 9 août. Cette reprise, autorisée jusqu’à 13h, se fait toutefois sous de strictes conditions », a informé la ministre Lantosoa Rakotomalala. Le transport organisé des employés, assurant leur déplacement pour rejoindre leurs lieux de travail et pour rentrer chez eux, fait partie des conditions exigées. « Bon nombre d’employés se sont plaints que leurs patrons les forcent à travailler, sans transport. Ils étaient donc contraints de marcher à pied pour un long trajet, ce qui est inacceptable. Nous collaborons avec le ministère en charge du Travail et de l’Emploi pour vérifier que les droits des travailleurs soient respectés. La responsabilité des employeurs compte pour y arriver », expose le numéro un du MICA.
Par ailleurs, la reprise partielle du secteur commercial exige le respect des mesures barrières, comme le port de masques, la distanciation physique d’un mètre, l’existence des dispositifs d’hygiène et de lavage des mains. Concrètement, tous les magasins, boutiques et salons doivent avoir des kits de lavage des mains, notamment du gel désinfectant, à l’entrée et au service des clients. A cela s’ajoute la nécessité de désinfection de ces lieux et établissements pour limiter la transmission du coronavirus. « Un agent est fixé à l’entrée du magasin pour s’assurer que les clients portent convenablement leur masque, qu’ils utilisent du gel hydro alcoolique et qu’ils respectent la distanciation d’un mètre. Nous avons appliqué cette mesure depuis le mois de juin, mais elle sera renforcée depuis cette reprise des activités », informe une gérante de magasin en centre-ville. Comme elle, tous les responsables œuvrant dans le secteur du commerce suivent de près les mesures sanitaires, au risque d’être sanctionnés…
Recueillis par Patricia Ramavonirina