Publié dans Société

Circulation restrictive - Effusion de sang chez les motocyclistes

Publié le lundi, 27 juillet 2020

Comme tous les week-ends, les accidents de la circulation enregistrés dans la Capitale ont atteint leur pic. Les utilisateurs de moto en étaient particulièrement touchés. Rien que la journée de dimanche dernier, l’on dénombrait au moins un mort sans parler de nombreux blessés. La plupart de ces derniers ont souffert d’une fracture, notamment au niveau de leurs jambes. C’était le cas du passager d’une moto routière, qui fut blessé au niveau du crâne à la suite d’une mauvaise chute. On a dû le transporter d’urgence dans un centre de soins à proximité. La situation était telle que même les médecins du service des urgences de l’HJRA Ampefiloha n’ont pas caché que les victimes d’accident de moto ont dépassé largement en nombre celles de la Covid-19 ayant été évacuées d’urgence dans ce centre de soins.

 

Et chose curieuse, la plupart de ces victimes de la moto avaient bu. Ce qui est, dans tous les sens du terme, contraire aux mesures de restriction, crise sanitaire oblige. « Où avaient pu trouver ces gens le moyen de boire ? Ce qui veut dire que des bars de la ville ont  forcément continué à fonctionner en off shore ! », ironise une source hospitalière. Deuxièmement, ces personnes ont fait une double montée. D’après toujours une explication fournie par cette  source hospitalière, lesdites victimes, outre le fait qu’elles sont en état d’ébriété, auraient cherché à échapper à la Police. Evidemment, elles conduisaient avec imprudence, associant ainsi état d’ivresse et excès de vitesse. D’où cette multiplication d’accidents observée dans différents endroits de la Capitale, du moins pour dimanche dernier.

A cet égard, les concernés semblaient donc anticiper étonnement l’autorisation de circuler à deux en moto, et qui était formulée officiellement, au cours de la soirée du dimanche,  par le chef du Gouvernement à propos des nouvelles mesures à suivre pour la prochaine quinzaine de confinement.

Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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