Publié dans Société

Circulation restrictive - Effusion de sang chez les motocyclistes

Publié le lundi, 27 juillet 2020

Comme tous les week-ends, les accidents de la circulation enregistrés dans la Capitale ont atteint leur pic. Les utilisateurs de moto en étaient particulièrement touchés. Rien que la journée de dimanche dernier, l’on dénombrait au moins un mort sans parler de nombreux blessés. La plupart de ces derniers ont souffert d’une fracture, notamment au niveau de leurs jambes. C’était le cas du passager d’une moto routière, qui fut blessé au niveau du crâne à la suite d’une mauvaise chute. On a dû le transporter d’urgence dans un centre de soins à proximité. La situation était telle que même les médecins du service des urgences de l’HJRA Ampefiloha n’ont pas caché que les victimes d’accident de moto ont dépassé largement en nombre celles de la Covid-19 ayant été évacuées d’urgence dans ce centre de soins.

 

Et chose curieuse, la plupart de ces victimes de la moto avaient bu. Ce qui est, dans tous les sens du terme, contraire aux mesures de restriction, crise sanitaire oblige. « Où avaient pu trouver ces gens le moyen de boire ? Ce qui veut dire que des bars de la ville ont  forcément continué à fonctionner en off shore ! », ironise une source hospitalière. Deuxièmement, ces personnes ont fait une double montée. D’après toujours une explication fournie par cette  source hospitalière, lesdites victimes, outre le fait qu’elles sont en état d’ébriété, auraient cherché à échapper à la Police. Evidemment, elles conduisaient avec imprudence, associant ainsi état d’ivresse et excès de vitesse. D’où cette multiplication d’accidents observée dans différents endroits de la Capitale, du moins pour dimanche dernier.

A cet égard, les concernés semblaient donc anticiper étonnement l’autorisation de circuler à deux en moto, et qui était formulée officiellement, au cours de la soirée du dimanche,  par le chef du Gouvernement à propos des nouvelles mesures à suivre pour la prochaine quinzaine de confinement.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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