Publié dans Société

Consommation - La crise sanitaire affecte beaucoup de ménages

Publié le mercredi, 29 juillet 2020

 Une baisse de prix des légumes et des fruits. Si au mois de mars dernier, une hausse allant jusqu’à 200 % a été constatée au niveau des marchés de légumes et de fruits de la Capitale, actuellement, la baisse est fracassante. D’après Ramartine, vendeuse de fruits à Andravoahangy, le prix n’a cessé de diminuer ces dernières semaines. « Si auparavant, le kilo du citron est de 10 000 ariary, actuellement, il varie entre 3 000 à 5 000 ariary, tandis que celui du gingembre est de 1 000 à 1 500 ariary », avance-t-elle.

Beaucoup de commerçants ont avancé que la crise sanitaire commence à affecter le pouvoir d’achat de chaque ménage. En effet, cette baisse des prix n’est pas due au pullulement des produits sur les marchés, mais à la diminution des clients. Les commerçants, ne pouvant pas conserver ces fruits et légumes plus longtemps, préfèrent diminuer les prix pour attirer les clients. Ainsi, la quantité qu’ils achètent diminue également.

Retour des marchés hebdomadaires

Malgré cette situation, les commerçants ont senti un grand soulagement après des mois de fermeture des marchés hebdomadaires dans la Capitale, notamment ceux d’Andravoahangy, Mahamasina et Isotry. Etant donné que ces endroits publics soient favorables à la propagation du coronavirus, la surveillance a été doublée, surtout au marché d’Andravoahangy où toutes sortes d’activité et de personnes venant de différentes localités sont réunies. Outre la mise en place des bidons et du savon à toutes les entrées du marché, les commerçants ont cotisé pour la surveillance du port des cache-bouches, la distanciation physique ainsi que les pick-pockets. « Bien que des agents de sécurité travaillent au marché, nous faisons de nos mieux pour surveiller nos entourages quant au respect des barrières sanitaires. Il vaut mieux se protéger et respecter les consignes que de voir de nouveau nos activités suspendues, même si nos ventes sont encore à perte », avance un commerçant.

De son côté, la Commune urbaine d’Antananarivo en tant que premier responsable, se concentre sur la surveillance des marchés dans la Capitale, comme à Analakely, Soarano, Tsaralalàna, Soamanatombo, Mahamasina. Sa mission consiste à faire respecter les barrières sanitaires comme le port de cache-bouches, la propreté ainsi que l’heure de fermeture de ces lieux. Jusqu’à ce jour, aucune pénalisation des commerçants n’a encore été effectuée, mais seulement un avertissement.  

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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