Publié dans Société

Meurtre d’Adriana - Le masque risque de rendre difficile l’identification du suspect

Publié le mercredi, 05 août 2020


Plusieurs jours après la découverte macabre de la petite Adriana (7ans) à Ambohimandamina, un quartier de Mahajanga, l’enquête semble piétiner. En attendant, le tueur, bien qu’il ait été identifié, grâce à des photos de lui au moment d’enterrer sa victime, échappe encore aux Forces de l’ordre. Le fait que le fugitif a dû se cacher dans une autre localité est déjà un os pour celles-ci. Mais il y a un autre obstacle, encore plus sérieux. Les objections d’une source d’information de la région, semblent l’attester : « L’obligation pour tout le monde de porter son masque joue en faveur du suspect. Cela risque de ne pas faciliter la tâche des enquêteurs pour l’identifier tant l’équipement est susceptible de le rendre incognito, ses traits étant masqués », déclare sans ambages cette source.
Pendant que les Forces de l’ordre sont sur le terrain pour traquer le fugitif, qui fait déjà l’objet d’un mandat de recherche et le portrait-robot ainsi que son surnom circulent largement assez dans les canaux d’information dont les réseaux sociaux, les proches de la victime seraient toujours sur le qui-vive, tout comme le reste des habitants de Mahajanga, d’ailleurs. D’après une bribe de renseignements qui nous est parvenue, la famille endeuillée aurait lancé une sérieuse mise en garde à la population locale. « Ils, c’est-à-dire les proches de la fillette, considèrent désormais des complices de ce meurtre, tous ceux qui seront tentés d’accueillir et cacher chez eux le suspect », précise encore l’information.
En attendant d’y voir clair, les enquêteurs de la Gendarmerie et de la Police préfèrent  plutôt travailler dans la discrétion. Certains cherchent à les faire s’exprimer en avançant que les traces du fugitif auraient été trouvées. « Pour le moment, nous n’avons encore reçu aucune confirmation d’une telle nouvelle », a confié mardi dernier, une source auprès du service de renseignement et des relations publiques au sein de la Police nationale à ce sujet.
Enfin, les Majungais ne  cachent plus leurs griefs, au point qu’ils ne cessent de s’exprimer sur cette affaire en citant le suspect. Au fur et à mesure que le temps passe, et tout en publiant la photo du fugitif sur les réseaux sociaux, ils s’interpellent pour ne pas oublier d’informer les autorités au cas où leurs voisins détiendraient la moindre information sur le fugitif.
F.R



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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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