Publié dans Société

Temples « FJKM » - Le bouclage du budget pose problème

Publié le dimanche, 16 août 2020

En grande difficulté financière. La fermeture des temples suite à l'état d'urgence sanitaire  décrété depuis le mois de mars dernier sur tout le territoire malagasy, a impacté le fonctionnement de l'Eglise réformée de Madagascar (FJKM). Les dirigeants des églises protestantes s'inquiètent actuellement à propos d'un déséquilibre financier en cette période exceptionnelle liée à l'état d'urgence sanitaire. « En 5 mois d'inactivité, nous avons du mal à boucler le budget. Diverses charges fixes doivent toujours être réglées, qu'importe la situation. Pourtant, la caisse est actuellement vide. Nous ne disposons plus d'aucune source de revenu », témoigne un pasteur.

 

Effectivement, chaque temple FJKM, comme toute autre entité, doit payer régulièrement les factures de la JIRAMA et les autres dépenses relatives à son fonctionnement dont les divers salaires des employés et la contribution mensuelle allouée au synode. A titre d'exemple, une église protestante située dans la périphérie de la ville d'Antananarivo doit débourser au total 400 000 ariary par mois. Une source auprès de ce temple a affirmé qu'il enregistre actuellement  plusieurs mois de retard dans le paiement des charges fixes.

« Une somme de 400 000 ariary pour deux mois de consommation d'eau et d'électricité n'a pas été payée. Des arriérés d'environ 60 000 ariary pour la sécurisation de l'église sont aussi à payer, de même que le salaire mensuel du pasteur s'élevant à 300 000 ariary pour son travail et son engagement », affirme un responsable de ladite église FJKM.

Pour toutes ces raisons, les dirigeants de ces temples FJKM invitent leurs fidèles à contribuer davantage aux dépenses. « Nous invitons nos fidèles à investir dans toutes les activités entreprises au sein de l'église afin de pallier ce manque. L'objectif étant d'assurer un équilibre budgétaire », avance un autre pasteur.

Il est à noter qu'au début de l'année, chacune des églises protestantes a établi une prévision en matière de budget et à charge de chaque fidèle de contribuer aux dépenses. Cependant, la propagation du coronavirus depuis le mois de mars à Madagascar a entraîné la suspension des cultes et la fermeture des églises, désignées comme la source de tous ces problèmes.

K.R.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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