Publié dans Société

Première journée des « taxis-be » - Les mesures sanitaires non respectées

Publié le mercredi, 26 août 2020

Des cafouillages au niveau des arrêts-bus. Cette première journée a été dure pour les passagers, notamment ceux qui voulaient rejoindre le centre-ville. Outre les embouteillages monstres dès la matinée jusque dans la soirée, des mêlées sont constatées sur chaque arrêt de bus menant vers Analakely et Anosy. En effet, la plupart des « taxis-be » ont encore choisi de ne pas reprendre leurs activités que la semaine prochaine. « Nous allons encore faire quelques réparations avant de pouvoir travailler de nouveau. Cela est nécessaire pour les véhicules après des mois de repos dans les garages. En parallèle, nous doutons encore que le nombre de passagers soit encore insuffisant, ce qui va engendrer une grande perte. Or, les propriétaires de véhicule ne veulent rien entendre, si ce n'est que leur versement complet », soutient Randria, chauffeur de la ligne 120 reliant Soavimasoandro et Ambodifilao.

 

D'après la déclaration du directeur général de l'Agence des transports terrestres (ATT), le Général Reribake Jeannot, renforcée par le ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, Joël Randriamandranto, les mesures ont été renforcées à travers l'utilisation du gel désinfectant à l'entrée et la sortie du bus. Cependant, quelques « taxis-be » qui ont décidé de travailler n'ont pas encore respecté tous les dispositifs liés aux mesures sanitaires. Toutefois, ils ont délibéré ensemble durant la réunion des transporteurs, en plus de la recommandation du Président de la République. Certains chauffeurs et leurs aides n'ont pas mis les visières, tandis que d'autres ont pris la peine d'utiliser du gel désinfectant après que les passagers aient haussé le ton.

Face à ces irrégularités, la Police nationale a verbalisé plus d'une vingtaine de « taxis-be » pour non-respect des mesures sanitaires en vue de protéger les citoyens contre la propagation du coronavirus. En cas d'irrégularité donc, les passagers sont obligés de descendre du véhicule et les contrevenants sont sensibilisés à suivre les règles avant de pouvoir retourner au travail. Le tarif reste fixé à 500 ariary pour les zones urbaines et est à partir de 1 000 ariary pour les suburbaines. Néanmoins, le tarif mi-trajet a été annulé.

Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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