Publié dans Société

Kidnapping d’enfants albinos - Les commanditaires sur le point d’être démasqués ?

Publié le vendredi, 28 août 2020

Dans le Sud, les enfants albinos ne peuvent plus vivre en paix comme leurs camarades à pigmentations ordinaires. Ils sont constamment exposés au risque d’être enlevés, notamment depuis ces deux dernières semaines. Ce qui a récemment fait sortir de sa réserve l’un des chefs de « Dinabe » au sein des collectivités locales. A ce leader de groupe d’auto-défense locale de faire alors une mini-révélation à propos de la filière. D’après ses dires, et ce, sur la base d’un renseignement, le réseau aurait établi sa base dans la ville de Sakaraha. « Tous les petits innocents qui ont été enlevés avaient été emmenés là-bas », s’est-il alors exprimé devant le micro d’une station privée locale.

 

Les commanditaires du forfait, du moins ceux qui sont les plus fréquemment cités, seraient connus. Pour étayer les preuves, ce chef local de « Dinabe » affirme détenir divers renseignements à propos des suspects et de leurs agissements. « Le petit albinos qui avait été enlevé à Manja saura dire beaucoup de choses à ce sujet », s’est-il contenté de dire. Pour l’heure, le concerné ne demande qu’une chose : que les enquêteurs fassent le plus rapidement possible la réquisition des appels sur trois téléphones appartenant à des dahalo ayant perdu leurs vies au cours d’une opération militaire. Pour

ce chef de « Dinabe », les contenus de ces téléphones permettront sans doute de lever un coin de voile sur le mystère de ces kidnappings d’albinos dans le Sud. « Je m’adresse particulièrement au secrétaire d’Etat à la Gendarmerie pour qu’il agisse avec la plus grande fermeté et rapidité pour ficeler le sort des personnes impliquées, certaines d’entre-elles étant déjà entre les mains de la Gendarmerie », martèle-t-il. Enfin, il a rappelé la mission du « Dinabe » qui consiste à aider les Forces de l’ordre à rechercher les suspects dans cette affaire.

F.R

Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff