Publié dans Société

Kidnapping d’enfants albinos - Les commanditaires sur le point d’être démasqués ?

Publié le vendredi, 28 août 2020

Dans le Sud, les enfants albinos ne peuvent plus vivre en paix comme leurs camarades à pigmentations ordinaires. Ils sont constamment exposés au risque d’être enlevés, notamment depuis ces deux dernières semaines. Ce qui a récemment fait sortir de sa réserve l’un des chefs de « Dinabe » au sein des collectivités locales. A ce leader de groupe d’auto-défense locale de faire alors une mini-révélation à propos de la filière. D’après ses dires, et ce, sur la base d’un renseignement, le réseau aurait établi sa base dans la ville de Sakaraha. « Tous les petits innocents qui ont été enlevés avaient été emmenés là-bas », s’est-il alors exprimé devant le micro d’une station privée locale.

 

Les commanditaires du forfait, du moins ceux qui sont les plus fréquemment cités, seraient connus. Pour étayer les preuves, ce chef local de « Dinabe » affirme détenir divers renseignements à propos des suspects et de leurs agissements. « Le petit albinos qui avait été enlevé à Manja saura dire beaucoup de choses à ce sujet », s’est-il contenté de dire. Pour l’heure, le concerné ne demande qu’une chose : que les enquêteurs fassent le plus rapidement possible la réquisition des appels sur trois téléphones appartenant à des dahalo ayant perdu leurs vies au cours d’une opération militaire. Pour

ce chef de « Dinabe », les contenus de ces téléphones permettront sans doute de lever un coin de voile sur le mystère de ces kidnappings d’albinos dans le Sud. « Je m’adresse particulièrement au secrétaire d’Etat à la Gendarmerie pour qu’il agisse avec la plus grande fermeté et rapidité pour ficeler le sort des personnes impliquées, certaines d’entre-elles étant déjà entre les mains de la Gendarmerie », martèle-t-il. Enfin, il a rappelé la mission du « Dinabe » qui consiste à aider les Forces de l’ordre à rechercher les suspects dans cette affaire.

F.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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