Publié dans Société

Braquage d'une station-service à Morondava - L'arme utilisée appartiendrait à un élément des Forces

Publié le vendredi, 28 août 2020

Le 20 août dernier, une station-service Jovena du quartier d'Andakabe, à Morondava, fut le théâtre d'un braquage. Depuis, l'enquête de la Police a débouché sur l'arrestation de deux suspects qui, par la suite, ont été placés sous mandat de dépôt. Mais l'affaire ne s'est pas arrêtée là. La poursuite de l'investigation des Forces de l'ordre a conduit à une révélation. Bien que l'information soit officieuse, et en attendant que tout soit confirmé, l'arme de poing que le gang a utilisée durant son forfait, appartiendrait à un membre de ces Forces de sécurité.

 

L'on ne peut s'empêcher de s'interroger s'il s'agit ou non de ce troisième suspect évoqué dans l'affaire, mais actuellement en cavale. Des bribes d'information glanées auprès de certaines sources, et avant le hold-up de cette station, l'élément des Forces en cause aurait été déjà pris en faute, par au moins deux fois de suite dans l'exercice de sa fonction. On lui reprocherait d'avoir facilité, intentionnellement ou accidentellement, la fuite des individus incriminés dans des affaires louches et auxquels ses supérieurs lui ont confié la garde et la surveillance au cours d'un déplacement.

Pour le moment, la Police n'a confirmé, ni infirmé. Néanmoins, le service de Police local a promis une enquête à ce niveau, et déclaré ne devoir tolérer en aucun cas l'élément mis en cause, si jamais il s'avère coupable.

Pour revenir brièvement aux faits, les assaillants, au nombre de trois, avaient attaqué par surprise les pompistes de cette station. Pendant qu'un agresseur a délesté un pompiste du sac contenant la recette de la journée, non sans que le premier ne l'ait brutalisé, les deux autres ont fait le guet dans le périmètre tout en continuant également de menacer de tuer les agents de cette station en cas de résistance.

Franck R.

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff