Publié dans Société

Braquage d'une station-service à Morondava - L'arme utilisée appartiendrait à un élément des Forces

Publié le vendredi, 28 août 2020

Le 20 août dernier, une station-service Jovena du quartier d'Andakabe, à Morondava, fut le théâtre d'un braquage. Depuis, l'enquête de la Police a débouché sur l'arrestation de deux suspects qui, par la suite, ont été placés sous mandat de dépôt. Mais l'affaire ne s'est pas arrêtée là. La poursuite de l'investigation des Forces de l'ordre a conduit à une révélation. Bien que l'information soit officieuse, et en attendant que tout soit confirmé, l'arme de poing que le gang a utilisée durant son forfait, appartiendrait à un membre de ces Forces de sécurité.

 

L'on ne peut s'empêcher de s'interroger s'il s'agit ou non de ce troisième suspect évoqué dans l'affaire, mais actuellement en cavale. Des bribes d'information glanées auprès de certaines sources, et avant le hold-up de cette station, l'élément des Forces en cause aurait été déjà pris en faute, par au moins deux fois de suite dans l'exercice de sa fonction. On lui reprocherait d'avoir facilité, intentionnellement ou accidentellement, la fuite des individus incriminés dans des affaires louches et auxquels ses supérieurs lui ont confié la garde et la surveillance au cours d'un déplacement.

Pour le moment, la Police n'a confirmé, ni infirmé. Néanmoins, le service de Police local a promis une enquête à ce niveau, et déclaré ne devoir tolérer en aucun cas l'élément mis en cause, si jamais il s'avère coupable.

Pour revenir brièvement aux faits, les assaillants, au nombre de trois, avaient attaqué par surprise les pompistes de cette station. Pendant qu'un agresseur a délesté un pompiste du sac contenant la recette de la journée, non sans que le premier ne l'ait brutalisé, les deux autres ont fait le guet dans le périmètre tout en continuant également de menacer de tuer les agents de cette station en cas de résistance.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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