Jeudi dernier, un homme entraîné dans une affaire d’arnaque concernant une transaction de fausse poudre d’or, a été placé sous mandat de dépôt à Antanimora. Par ailleurs, ses complices sont encore recherchés. Il s’agit d’un coup de filet des éléments du service de lutte contre la cybercriminalité de la Gendarmerie.
Une source située au niveau de cette Force avance qu’outre l’accusé récemment incarcéré, un véritable réseau de faussaires incluant à la fois des démarcheurs, des spécialistes dans le contrôle des poudres du métal précieux ainsi qu’un étranger, un blanc, aurait tout manigancé.
Ainsi, l’homme qui a récemment atterri en prison, utilise son or contrefait pour piéger sa victime. Tout d’abord, il feint de demander à celle-ci de l’aider dans ses conversations avec l’acheteur étranger, sous prétexte qu’il ne comprend pas la langue en vue de la transaction.
La deuxième étape consiste pour l’arnaqueur à appeler le testeur afin que celui-ci montre et prouve aux yeux de la victime l’authenticité supposée du produit, selon la Gendarmerie.
La troisième consiste chez son auteur à supplier presque la victime pour qu’elle prenne l’or, et qu’elle paie également la moitié du prix. Pour mieux tromper la cible, l’arnaqueur mentit que c’est cet étranger qui va devoir ensuite lui acheter l’or. Ce qui fait que pour le reste à payer, l’étranger le versera dans sa totalité à la victime dupée. Comme dans toute affaire d’arnaque, les suspects disposent ou utilisent différents numéros de téléphone. Or, aucun de ceux-ci ne sont en leurs noms. Evidemment, ces numéros servent uniquement à perpétrer leur sale boulot.
Franck R.