Publié dans Société

Résultats du CEPE - Une progression de 2 % pour la CISCO Tana-ville

Publié le lundi, 07 septembre 2020

Des efforts louables. Malgré la suspension des cours pendant des mois et dont les enseignants et parents se sont inquiétés sur des impacts négatifs sur les résultats de l'examen pour l'obtention du Certificat d'études primaires élémentaires (CEPE), c'est tout à fait le contraire qui s'est produit dans la Circonscription scolaire (CISCO) d'Antananarivo ville. En effet, le taux de réussite a connu une hausse d'environ 2 %, soit 69,49 % contre 67,55 % l'année dernière. Par contre, ceux des deux CISCO d'Antananarivo-Avaradrano et Atsimondrano ont un peu régressé. Pour cette session 2020, leurs taux de réussite sont respectivement de 75,47 % contre 79 % et de 78,64 % contre 79,61 % en 2019.

 

Comme l'année dernière, les résultats du CEPE et ceux du concours d'entrée en classe de sixième au niveau des Collèges d'enseignement général (CEG) ne sont pas publiés en même temps. Ces derniers seront publiés ce jour auprès de chaque CEG mère, selon les informations émanant de la CISCO d'Antananarivo-ville. « Cette décision a été prise afin que les responsables ne se précipitent pas pour la sortie des résultats, mais se concentrent plutôt sur la transcription des notes et la délibération, en tenant compte des places disponibles auprès des collèges », avance un responsable au sein de ladite CISCO. Ainsi, la moyenne délibératoire varie en rapport avec la capacité d'accueil au sein des CEG. Dès dimanche dans la soirée, les élèves ont pu consulter les résultats via les opérateurs téléphoniques mobiles. Ceux-ci sont également accessibles sur le site web du ministère de l'Education nationale. A cet effet, les usagers trouveront un moteur de recherche où ils peuvent inscrire soit le numéro matricule, soit le nom complet du candidat.

Ce jour, c'est au tour des élèves dans les deux ex-Provinces de Mahajanga et Fianarantsoa de procéder aux épreuves du CEPE.

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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