Publié dans Société

Association malagasy contre le diabète - Prise en charge gratuite du patient diabétique jusqu'à sa 25e année

Publié le mercredi, 09 septembre 2020

Les personnes diabétiques sont vulnérables face à la Covid- 19 et aux autres maladies virales. Selon la statistique de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 5% à 8% de la population malagasy seraient diabétiques. Ces personnes requièrent une attention particulière dans leur traitement comme le contrôle régulier auprès d'un médecin, la surveillance du taux de glycémie au moins 2 fois par jour, injection d'insuline jusqu'à 4 fois par jour ou encore suivre des séances d'éducation thérapeutique. Cependant, tous ces traitements sont coûteux voire impossibles à Madagascar puisqu'un patient devrait dépenser au moins 1 000 000 d'ariary par an.

 

Afin de permettre aux enfants et jeunes de bénéficier un traitement adéquat, l'AMADIA (Association malagasy contre le diabète) entame depuis le début de ce mois, un programme intitulé « Aucun enfant ni jeune ne doit mourir du Diabète ». Appuyé par la Fondation australienne « Life for a child » et l'organisation américaine « Direct relief », ce programme consiste en la prise en charge gratuite du traitement des enfants et jeunes atteints du diabète de type I jusqu'à leur 25e année. Cette offre comprend une consultation médicale et une analyse hématologique glyquée (HbA1c) périodique, une fourniture des insulines nécessaires, appareils et consommables comme les glucomètres, bandelettes pour un contrôle quotidien chez soi de leur glycémie.

 L'adhésion à ce programme est volontaire. En contrepartie de cela, le patient doit remplir et signer une lettre d'engagement qui consiste à appliquer strictement les instructions médicales et thérapeutiques décrites, les consignes pour le suivi du traitement et les conditions d'utilisation des insulines et des appareils et consommables fournis. En plus d'être membre de l'AMADIA. Le coût annuel de cette prise en charge est estimé à 3 000 000 ariary par patient. Ils sont applicables dans les 14 centres de diabète AMADIA dans tout Madagascar.  

Recueillis par Anatra R.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff