Publié dans Société

Fournitures scolaires - Baisse des prix pour certains articles

Publié le vendredi, 11 septembre 2020

Déstockage dans certains magasins. La plupart d'entre eux écoulent actuellement les fournitures scolaires importées en 2019, notamment les cahiers et les cartables. Ceci pour mieux vendre la dernière vague de marchandises arrivée en janvier et février derniers. Raison pour laquelle ils vendent à prix bradés certains articles. Contrairement aux craintes des parents sur la hausse de prix des fournitures à cause de la crise liée à la pandémie de la Covid-19, une revue à la baisse se constate notamment dans les magasins.

« Les cartables vendus à 20 000 ariary en 2019 sont écoulés entre 15 000 et 17 000 ariary auprès des détaillants, selon la quantité réclamée. Quant au paquet de cahiers, les revendeurs l'achètent entre 9 000 et 11 000 ariary. Pour les autres articles tels que la boîte de craies, les stylos, les crayons de couleur, les feutres et autres accessoires, les prix de l'année dernière sont maintenus », informe un grossiste de Tsaralalàna. Les vendeurs de rue constituent les principaux clients des grossistes. Ces revendeurs empochent des intérêts conséquents, en gagnant un bénéfice de 5 à 15 % par produit.

Exigence sur les marques

La plupart des parents d'élèves achètent les fournitures scolaires en tenant compte des marques imposées par les établissements. D'après une directrice d'école, l'exigence des marques de fournitures garantit à la fois la qualité et le confort des élèves en classe. Pour les cahiers, les marques Calligraphe, Lauréat, Triumph et Etudiant sont les plus prisées. Les marques Carioca, Maped, Bic et Giotto se vendent en masse pour les accessoires, entre autres les stylos, feutres, peintures. Le prix de ces articles varie selon les intérêts tirés par les commerçants.

L'achat des fournitures scolaires augmente les charges parentales en cette période de l'année. Dans la plupart des cas, ils en achètent une seule fois au complet, sauf pour quelques articles oubliés. Pour un enfant dans le préscolaire et le primaire, les parents dépensent entre 60 000 à 100 000 ariary - rien que pour les fournitures scolaires, cartables et divers droits non comptés. Pour s'en sortir, certains d'entre les parents économisent tout au long de l'année, tandis que d'autres font des prêts bancaires « spécial rentrée ». Notons que depuis le début de ce mois de septembre, on remarque une affluence des parents du côté d'Analakely, Tsaralalàna et Behoririka pour l'achat de fournitures scolaires, notamment le samedi. Ceci d'autant plus que la rentrée scolaire pour bon nombre d'établissements scolaires se fait ce mois-ci…

Patricia Ramavonirina / Sandra (stagiaire)

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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