Publié dans Société

Ligne régionale et nationale - Aucune tolérance pour le changement des tarifs

Publié le jeudi, 24 septembre 2020

Augmenter les frais des taxis-brousse est passible d’une lourde sanction. Le directeur de l’Agence des transports terrestres (ATT), le Général Reribake Jeannot, de rappeler que changer les frais de transport, que ce soit à la hausse ou à la baisse conduit les coopératives à de lourdes sanctions. « Bien que nous soyons actuellement en période de vacances, où bon nombre des transporteurs en tirent profit pour combler la perte durant l’année, Madagascar est encore dans une crise sanitaire », avance-t-il. Par conséquent, la hausse des frais de transport est intolérable.
Les autorités ont gardé la configuration classique des places dans les taxis-brousse. Tous les tarifs doivent être affichés de façon visible à la gare routière et dans le véhicule.
Ces sanctions iront jusqu’au retrait temporaire ou non de la licence d'exploitation du véhicule à la suspension temporaire ou non des autorisations des coopératives, le retrait du permis du chauffeur ou de la suspension de la délivrance des papiers administratifs pour la ligne de transport. Ainsi, chaque destination de la RN1, RN2, RN4 et RN6 devrait disposer d’une caisse unique. Ce qui veut dire qu’aucune intermédiaire ne devra plus amener des voyageurs ailleurs. Pour le renseignement et réservation, les passagers sont invités à rejoindre directement les guichets.
 En rappel, la ligne régionale et nationale reliant Analamanga avec DIANA et SAVA va reprendre à compter du 26 septembre prochain. Tous les mesures restent inchangées notamment le nombre des places. Il est de 4 personnes par banquette pour les minibus, 5 pour les sprinters, 6 pour les carandal et 2 au-devant pour les zones régionales tandis qu’ils sont respectivement de 3, 4, 5 et 2 pour les zones nationales. Les données de tous les passagers doivent être obligatoirement enregistrées dans le serveur de la gare routière.
 Anatra R.


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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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