Publié dans Société

Promotion de la musique et de la danse - Le CNEMD fait peau neuve

Publié le vendredi, 25 septembre 2020

Chose promise, chose due. Le Centre national d'enseignement de musique et de danse (CNEMD), anciennement appelé Centre national d'éducation musicale de Madagascar (CNEM), se trouve actuellement sous  un nouveau décor. « A notre arrivée en janvier 2019, l'équipe du ministère de la Communication et de la Culture (MCC) a hérité d'un bâtiment vétuste sur le point de s'effondrer. Les murs ont été fissurés et défraichis, sans parler d'une surface considérable de parquets  détruits. Dans le cadre de la promotion de la musique et de la danse, non seulement le bâtiment a été rénové mais une restructuration du programme éducatif a également été élaborée », lance Lalatiana Andriatongarivo, numéro un du MCC, hier, en marge de la cérémonie d'inauguration du centre réhabilité. 

Dans son discours introductif, elle a avancé que ces changements ont été établis suivant la culture malagasy et dans l'objectif de mettre en avant les talents à Madagascar. Dernièrement par exemple, une étude des productions artistiques de l'auteur-compositeur Bessa a constitué les avancées inscrites dans la réforme de l'enseignement dispensé par le CNEMD. Cette analyse a été axée sur les techniques d'harmonisation, ainsi que le traitement polyphonique  qui cache des rythmes « Ba-Gasy ». Aussi, il s'agit d'une étape renvoyant vers la préservation et le partage de la culture à travers la danse et la musique. Une finalité qui, selon la ministre, se joint aux activités à entreprendre au niveau de l'Académie nationale des arts et de la culture. Cette dernière qui accueillera les talentueux voulant exceller en niveau supérieur en vue de décrocher un diplôme en matière de disciplines artistiques et culturelles. 

Selon Holy Razafindrazaka, directeur du CNEMD, en ce qui concerne la danse, les professeurs de danse de renom constitueront son équipe. Quant à la musique, les inscrits peuvent toujours apprendre à jouer différents instruments, même du violon jusqu'à l'accordéon. « Il faut patienter dans les 6 à 7 années pour obtenir un certificat. A cette occasion, les intéressés vont débourser 25 000 Ar. Par contre, ceux qui veulent juste apprendre doivent payer 30 000 Ar. Cependant, nous encourageons les passionnés de la musique et de la danse à se procurer du certificat », informe-t-elle. 

K.R.

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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