Publié dans Société

Insécurité dans l'Atsimondrano - Coup dur pour des membres supposés de la « bande des 4 »

Publié le lundi, 19 octobre 2020

Entre le 15 et le 17 octobre dernier, les limiers du Poste de police de Soavina ont porté un rude coup sur la « bande des 4 » qui a longtemps semé la terreur dans les quartiers du District d'Antananarivo-Atsimondrano, dans la banlieue sud de la Capitale. A commencer par l'arrestation d'un suspect à Bevalala.  Deux jours après cela, c'était au tour de deux autres de tomber dans les filets de la Police. Ces derniers étaient encore surpris en train d'agresser et voler une victime sur les rives d'un lac à Anosimahavelona, juste en face du « Fasan'ny Karàna ».

 

Mais revenons aux faits. Les malfaiteurs ont opéré dans les parages du centre professionnel appartenant aux prêtres religieux, secteur situé non loin du stade de football où il a pris pour cible une jeune étudiante de 20 ans, laquelle s'était fait déposséder de son telephone portable d'une valeur de 250 000 ariary. Mais un cycliste de 25 ans était aussi dans leur collimateur. Ils lui ont pris son vélo. Les victimes, de leur côté, n'ont pas croisé les bras. Elles ont donné l'alerte aux Forces de l'ordre. Leurs éléments qui étaient dépêchés assez rapidement sur place, ont aussitôt engagé une course-poursuite avec les bandits. Ces derniers ont essayé de s'échapper à travers une rizière. Au bout de cette chasse à l'homme, les policiers ont finalement réussi à attraper l'un des fugitifs dans les parages de l'entreprise Salone. S'il a dû abandonner le vélo sur place, ses trois acolytes ont réussi à fuir avec le téléphone de l'étudiante.

Cependant, la traque menée par la Police afin de retrouver les traces des trois larrons, s'était poursuivie. C'était dans ces circonstances que, deux jours après, ses limiers étaient parvenus à mettre la main sur deux autres suspects au « Fasan'ny Karàna », tôt dans la matinée du samedi dernier. « Les suspects ont argué que le téléphone était  tombé dans l'eau », confie une source policière.

Néanmoins, les trois lascars ont reconnu les faits. L'opinion les connaît plutôt comme faisant partie de la « bande des quatre » qui a longtemps semé la terreur dans les localités de Tongarivo, Forello Tanjombato, Bevalala mais aussi du côté du pont de Soavina. A part le déferrement annoncé des suspects pour la journée d'hier, la Police continue les recherches actuellement.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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