Publié dans Société

Lutte contre la malnutrition - Des activités portent leurs fruits

Publié le mardi, 20 octobre 2020

Baisse du taux de malnutrition à Madagascar. Tel est le résultat concret des actions menées ces dernières années dans le cadre de la lutte contre la malnutrition. Ce taux est passé de 47,3% à 41,6% de 2012 à 2018 et ce au niveau national. Pour la Région Analamanga, le taux de malnutrition chronique chez les enfants de moins de 5 ans est désormais de 47% contre 51% auparavant. « Les activités menées au niveau des communautés ont porté leurs fruits. Les sensibilisations et l’éducation culinaire pour une alimentation saine, variée et équilibrée en font partie », constate Alitiana Randrianandrasana, coordonnateur au sein de l’Office régional de la nutrition (ORN) Analamanga.
Durant la célébration de la journée mondiale de l’alimentation, organisée samedi dernier par la plateforme HINA (Harmonisation des initiatives en nutrition et sécurité alimentaire), les mères et jeunes filles de la Commune d’Ankadikely Ilafy ont été sensibilisées sur diverses thématiques. L’alimentation équilibrée, l’importance de l’accès à l’eau, assainissement et hygiène, les 1 000 premiers jours de l’enfant ou encore les gestes barrières face à la Covid-19, y ont été mis en exergue. « Les sensibilisations thématiques et l’éducation culinaire constituent des activités permanentes de l’HINA. Elles devraient toutefois être renforcées notamment dans les Régions des Hautes terres où le taux de malnutrition reste élevé alors que le sol y est fertile et la production abondante », fait part Faniry Hantarinivo, vice-président du conseil d’administration de ladite plateforme. Présente dans 20 Régions de Madagascar, celle-ci regroupe plus de 400 associations et ONG membres, en plus de sa coopération avec le réseau des champions pour la nutrition.
Malgré la baisse du taux de la malnutrition chronique, du chemin reste à faire pour éradiquer ce fléau qui handicape le développement du capital humain. A l’exemple de la malnutrition sévère dans le Sud, le Gouvernement, partenaires et acteurs devraient renforcer les actions multisectorielles, dont l’approvisionnement en eau potable et celle pour l’irrigation, la dotation de semences ou encore la sensibilisation de la population à cultiver. Aussi, HINA renforce ses appels aux décideurs et dirigeants du pays que « la nutrition est un droit fondamental de chaque citoyen qui nécessite une forte coordination des actions et un fonds conséquent pour assurer un avenir radieux des enfants malagasy, soutenu par une bonne nutrition ».
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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