Publié dans Société

Hausse des prix sur les marchés - Les commerçants profitent de la crise actuelle

Publié le mercredi, 04 novembre 2020

Gonflement de prix des produits essentiels. Depuis le 1er novembre dernier, la plupart d'entre les magasins, centres commerciaux et importateurs ont augmenté le prix de leurs marchandises. Une situation qui, d'après leurs explications, est due à la dépréciation de l'ariary. En effet, ces produits sont en général en provenance de l'étranger comme la Chine. « Tous nos stocks sont déjà épuisés peu après la période de confinement, et ceux que nous vendons actuellement sont de nouveaux arrivages », avance une vendeuse dans une boutique à Soarano.

Ces commerçants ont déjà averti leurs clients avant cette augmentation de prix à travers des affiches. Cependants, d'autres qui ne sont pas impactés directement par cette dépréciation monétaire en important des produits, profitent de cette situation pour augmenter leur prix. C'est le cas pour les détaillants de produits de première nécessité (PPN), les vendeurs de légumes, d'articles d'habillement et même de produits artisanaux. Et le pire dans tout cela, c'est que certains ne connaissent même pas la cause de l'inflation mais fixent le prix de leurs produits à leur guise. 

Cette hausse est constatée depuis la fin de cette semaine. Par exemple, le prix du riz a augmenté de 150 à 200 ariary le kilo, tandis que la hausse est de 200 ariary pour le sucre. Cependant, aucune augmentation des prix n'est encore constatée au niveau des grossistes à Anosibe ou Andravoahangy. Pour les légumes et fruits, une légère hausse a également été constatée. Evidemment, les consommateurs se plaignent de cette situation. D'après leurs dires, les commerçants profitent de la crise sanitaire actuelle dans le pays. Et comme d'habitude, leur argument est banal en avancant que cette hausse des prix est observée jusqu'au niveau des producteurs.

Pour les consommateurs, les marchands ne font que combler leurs pertes accumulées durant le confinement, d'autant plus que tout le monde profite de la période des fêtes pour faire des achats.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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