Publié dans Société

Lutte contre les violences - Seize jours pour renforcer les actions

Publié le mardi, 24 novembre 2020

« Brisons le silence, stop à la violence ». Tel est le thème de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, ce jour. Ce 25 novembre marque également le lancement de la campagne des 16 jours d’activisme pour renforcer la lutte contre les VBG ou violences sous toutes ses formes, touchant à la fois les enfants, les femmes, les hommes, les homosexuels et les transgenres. L’objectif étant d’en parler ainsi que de renforcer les sensibilisations, les plaidoyers et les actions menées par les acteurs. « Les violences persistent à Madagascar, si l’on se réfère aux statistiques. Depuis la mise en place de la ligne d’urgence 813, le 25 avril dernier jusqu’à maintenant, plus de 4 000 appels ont été reçus.

La majorité des appelants signalent, dénoncent ou se plaignent des violences psychologiques, économiques, physiques et sexuelles », rapporte Rova Rabetaliana, directeur général de la promotion de la femme auprès du ministère de la Population. Cette responsable de constater que « la population commence actuellement à oser dénoncer les violences, en usant de tous les canaux. Nous insistons toutefois sur le fait que briser le silence est indispensable pour stopper la violence. Cela inclut la lutte, la prise en charge, la répression et l’accompagnement psycho-sociale des survivants ».

Au programme de la campagne des 16 jours d’activisme, le Parvis de l’Hôtel de ville d’Antananarivo abritera entre autres une vente-exposition initiée par les survivantes. Ces dernières ont également été dotées d’activités génératrices de revenus. Des sensibilisations contre les viols, des offres de service de prise en charge en matière de santé ainsi que diverses animations seront également au rendez-vous. Ceci pour accroître la prise de conscience et les connaissances de la population sur le phénomène de VBG d’une part et pour témoigner un soutien significatif envers les membres de la communauté contribuant dans cette lutte, de l’autre.

Patricia R.

Fil infos

  • Stockage de matériels de la JIRAMA à Toamasina - Le Groupe Sodiat apporte des clarifications
  • Persécutions politiques - Les collaborateurs de Rajoelina dans le viseur du régime
  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff