Publié dans Société

Ankatso - L'année universitaire 2018-2019 déjà close

Publié le mardi, 24 novembre 2020

Aucune année blanche. Des parents et notamment les élèves et enseignants se sentent perdus quant à la gestion des trois années universitaires dans le pays, à savoir 2018-2019, 2019-2020 et 2020-2021, et cela à cause de la suspension de l'enseignement pendant un certain temps. Cependant, les problèmes sont déjà résolus. Il a été annoncé officiellement, hier, durant la présentation de l'application « Torolalana » à Ankatso, que l'année universitaire 2018-2019 est déjà clôturée. En effet, depuis le 2 novembre dernier, l'université a déjà entamée une nouvelle rentrée, c'est-à-dire celle de 2019-2020.

D'après Paul Randrianirina, directeur de l'Apprentissage et de l'Enseignement au sein de l'université d'Antananarivo, il ne devrait y avoir aucune confusion pour les anciens et nouveaux bacheliers puisqu'une organisation a déjà été mise en place pour gérer ces trois années universitaires. « La rentrée universitaire 2019-2020 a commencé au début de ce mois novembre et devrait prendre fin en avril ou mai prochain », explique-t-il. Dans ce cadre, tous les départements de l'université d'Antananarivo ne disposent que de 5 ou 6 mois pour finir les programmes et procéder aux examens. A cet effet, les étudiants suivent jusqu'à 10 heures de cours magistraux par jour. Concernant les élèves qui ont récemment décroché leur diplôme de baccalauréat, l'appel à candidatures pour les concours d'entrée en première année n'aura lieu qu'au mois de janvier ou février 2021. La prochaine année universitaire est donc programmée au mois d'avril ou mai prochain.

Face à cette situation, les étudiants n'ont aucun choix. 

« L'année universitaire est devenue très courte. Mais il vaut mieux accepter cette nouvelle organisation plutôt que d'envisager une année blanche », avance Danielle Raharisoa, étudiante en deuxième année à la Faculté des lettres. 

Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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