Publié dans Société

Viol de petites filles à Moramanga - Un autre père de famille arrêté

Publié le mardi, 24 novembre 2020

Mais quelle mouche a piqué certains hommes à Ambohibary, dans le District de Moramanga, au point que la folie semble s’emparer subitement d’eux pour abuser des jeunes filles ces deux dernières semaines ? C’est récemment le cas d’un chef de famille de 34 ans d’Ampahitra, toujours située dans cette première localité. Non seulement, il est soupçonné de viol. Mais il y a pire : ce dernier relève d’un caractère incestueux. Car d’après un renseignement, la victime, qui est âgée de 15 ans, n’est autre que sa petite fille. 

Après cette histoire dégoûtante pour la majorité de l’opinion, il a fallu faire passer la pauvre jeune fille à une observation médicale au centre hospitalier ou CHRD de Moramanga. Quant au chef de famille en cause, il a été placé en garde à vue à la brigade de Gendarmerie locale. Son déferrement sera annoncé dans les prochaines heures. 

A peine donc que l’opinion locale n’en finit pas d’être horrifiée par la bestialité d’un autre chef de famille de 45 ans, chauffeur de son état, voilà que ce trentenaire d’Ampahitra a fait également des siennes. Certes, la comparaison entre les deux individus en cause ne tient pas la route. Cependant, ce qu’a fait ce conducteur qui avait été arrêté le 19 novembre dernier dépasse vraiment l’entendement. Il est incriminé de viol de six petites filles dont la plus jeune n’a que 8 ans, et la plus âgée 13 ans. A propos, c’est en abusant de cette dernière que l’homme fut arrêté.

Pour les deux chefs de famille en cause, gageons qu’ils risquent gros en raison de la récente décision prise par les autorités dont la Justice pour punir ce genre de forfait. Car outre le fait que la détention provisoire d’office les attend, ils encourent également la peine maximale. Les sociologies ou autres observateurs certifient que la recrudescence des agressions sexuelles, qui touchent particulièrement les petites filles ou autres adolescents, serait imputable au récent confinement pour cause de la pandémie de Covid-19 dans le pays. Leur hypothèse sous-entend donc que le confinement aurait altéré sinon impacté la mentalité de certains hommes, au point qu’ils ont été poussés à commettre ces actes infâmes. De son côté, la Gendarmerie est ferme. Elle pousse les gens à dénoncer toute personne ou toute situation suspecte, tout en l’informant par le 813, la ligne verte de cette Force.

Franck R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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