Publié dans Société

Fêtes de Noël et de fin d'année - Hausse considérable du prix des décorations…

Publié le mercredi, 02 décembre 2020

2000 ariary. Tel est le prix minimum d'une simple décoration de Noël vendue en centre-ville. Les détaillants ont augmenté de 25 à 100% le prix de ces accessoires. « Une guirlande d'un mètre vendue auparavant à 1500 ariary s'acquiert désormais à 2500 ariary. Quant au paquet de boules de 6 pièces, couleurs confondues, il se vend actuellement à 3000 ariary, contre 2000 ariary l'année dernière. En général, le prix des décorations de Noël varie entre 2000 et 200 000 ariary. Quant au sapin, le prix varie entre 12 000 et 240 000 ariary, selon la taille et la qualité.

« La plupart des articles écoulés au marché en ce moment sont des restes de l'année dernière. Pourtant, leur prix a nettement augmenté puisque les nouveaux arrivages tardent à arriver. L'on craint qu'ils soient bloqués, avec la crise sanitaire liée à la Covid-19 et ses impacts, d'où la révision à la hausse du prix des décorations existantes », nous confie un grossiste à Behoririka, voulant garder l'anonymat. L'augmentation du prix commence ainsi chez les fournisseurs, avant d'être suivie par les détaillants. « Les décorations de Noël se vendent à un prix élevé d'année en année mais cette fois-ci, la hausse est considérable. Cela pourrait expliquer la rareté des clients, du moins ces derniers jours », avance Jimmy, revendeur à Analakely.

Une des priorités

Décorer sa maison, y compris le sapin, constitue l'une des priorités des chrétiens dès le début du mois de décembre. Acheter des décorations adéquates est ainsi une nécessité. « Je ne m'attendais pas à ce que le prix des articles grimpent cette année, malgré la crise sanitaire. Heureusement que nous avons conservé le sapin de l'année dernière, si non notre budget destiné aux accessoires n'aurait pas suffi », s'exprime Natia R., téléopératrice résident à Soavimasoandro. Accompagnée de ses 2 filles, cette mère de famille s'est déplacée à Analakely hier pour s'acquérir des décorations dont les guirlandes, boules, bouquets, couronnes et fil lumineux. Elles ont dépensé la totalité de leur budget, soit 60 000 ariary. Ces personnes font partie des clients qui se sont acquis des articles dès la première semaine de décembre.

« Les clients se font rares en ce début, mais viennent en masse à partir de la mi-décembre, surtout les week-ends. Pour notre cas, une vingtaine de personnes demandent le prix des articles en une journée, contre une dizaine qui fait des achats. Nous ne perdons pas espoir pour les jours à venir », rapporte Jocelyne, détaillante ayant un étal sur les trottoirs de Tsaralalàna. Quoi qu'il en soit, le marché timide et morose depuis la dernière semaine de novembre s'améliorera dans les prochains jours...

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La bonne semence
    La culture, une activité de base utile pour l’homme ! Comme il y a une mauvaise culture, nuisible pour les êtres humains, il existe une bonne culture nécessaire à la meilleure condition de la vie humaine. La culture peut s’agir aussi de l’entretien minutieux et continu de quelque chose, et ce, pour le bon rendement d’une production quelconque, pour une bonne qualité. Il peut y avoir une culture de maïs, de manioc, de riz, de vanille dont le métier est exercé par un cultivateur ou cultivatrice. On parle aussi de culture physique, l’entretien du corps humain, effectué par un culturiste, le « bodybuilding ». Un agriculteur est celui qui s’occupe en tant que métier, à plein temps, d’un ensemble d’activités culturales liées aux activités productives rurales.

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