Publié dans Société

Activités de l’association Fitia dans le Sud - Six nouvelles écoles construites avec les partenaires

Publié le mercredi, 17 mars 2021

L’appel à mobilisation des partenaires, récemment lancé par la Première dame Mialy Rajoelina, a porté ses fruits. Dans le cadre du projet « Avotse », de multiples activités seront menées dans les Régions d’Androy et d’Anosy, notamment en faveur des enfants. Outre le renforcement de l’alimentation scolaire, la construction des écoles et la prise en charge sanitaire des élèves en font partie.

 

« L’éducation est le premier levier du développement car elle touche l’humanité ». La Première dame l’a évoqué hier au Novotel, Alarobia, lors de la signature de la convention de partenariat entre l’association Fitia, la Fondation VISEO, l’Organisation internationale du travail (OIT) et le ministère de l’Education nationale (MEN). Ce partenariat concerne la construction de 6 nouvelles écoles dans diverses localités d’Androy et d’Anosy. « La fondation VISEO va accompagner l’association Fitia dans le projet "Avotse" à travers la construction de 4 écoles à Ankibay, Ampengoke, Betsimeda et Tsiangoty. L’OIT va financer la construction de deux écoles à Ampary et Behodatse », informe Mialy Rajoelina, présidente fondatrice de ladite association. Pour sa part, le MEN va fournir tout le personnel éducatif dont les 6 nouveaux établissements auront besoin.

« La construction de 40 000 salles de classe est requise pour assurer la scolarisation de tous les enfants et pour une éducation de qualité. Les 6 nouvelles écoles à construire dans le Sud va y contribuer », s’exprime Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de tutelle. Par ailleurs, le numéro Un du MEN avance que « bon nombre d’enfants vivent avec un handicap, dont la cécité, à cause de la malnutrition. Les cantines scolaires pourraient y remédier. L’alimentation scolaire constitue également une prévention de l’abandon de classe, en plus du fait qu’elle favorise l’assiduité et la concentration des élèves en classe ».

Pour sa part, le Directeur pays de l’OIT pour Madagascar en la personne de Coffi Agossou annonce divers partenariats avec l’association Fitia, à part la construction des deux écoles sus-citée. La migration de travail, la lutte contre les violences et le harcèlement au travail ou encore l’appui aux femmes, etc., en font partie. « L’OIT est un partenaire en renforcement de capacité des associations de femmes en leurs activités génératrices de revenus ainsi qu’un appui pour la lutte contre les violences basées sur le genre en matière de harcèlement au travail », confirme la Première dame. Quant Moustafa Hiridjee, président de la Fondation VISEO, il a souligné qu’ « il faut être nombreux pour pouvoir aller loin ». Il a également fait part de l’importance de l’engagement et l’investissement des jeunes. Notons que ladite Fondation a entrepris de nombreuses constructions et réfections d’écoles depuis deux ans.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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