Publié dans Société

Infrastructures en eau potable - Des stations conteneurisées désormais opérationnelles

Publié le mardi, 18 mai 2021

Défi relevé. La mise en place de stations de traitement conteneurisées, notamment dans les Communes périphériques d’Antananarivo, fait partie des solutions pérennes adoptées pour résoudre le problème d’approvisionnement en eau potable. La plupart d’entre ces nouvelles infrastructures sont désormais opérationnelles.

C’est le cas pour le District d’Avaradrano, où 3 Communes à savoir Ankadikely- Ilafy, Sabotsy- Namehana et Anosy- Avaratra sont actuellement servies. « Les 100 000 habitants d’Ilafy, 70 000 de Sabotsy- Namehana et 7 000 d’Anosy -Avaratra ont maintenant accès à l’eau potable et ce depuis le mois d’avril, grâce aux infrastructures récemment construites », informe Avotraina Andriamosa, maire de la Commune de Sabotsy- Namehana. « Chaque station de pompage produit 100m3 d’eau par heure, captée sur la rivière d’Imamba. Avec les nouvelles infrastructures, 60% des besoins en eau pour le District d’Avaradrano sont désormais comblés » souligne Voahary Rakotovelomanantsoa, ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH).

Du côté d’Ivato, les travaux avancent quant à la construction d’infrastructures en eau potable, via un captage par forage à Laniera. Les travaux de forage sont déjà achevés, il ne reste plus que les processus de traitement et de purification de l’eau. La station sera opérationnelle au mois de juin, selon les informations recueillies hier lors d’une descente sur place par une délégation du MEAH. « Le problème d’accès à l’eau potable sera bientôt résolu pour les 90 000 habitants d’Ivato », se réjouit Penjy Randrianarisoa, maire de ladite Commune. La coupure de l’eau figure parmi les maux quotidiens de la population locale.

Si les travaux sont achevés pour la construction de ces stations de traitement conteneurisées à Sabotsy- Namehana ou encore à Ampitatafika, opérationnelle depuis le mois de mars dernier, ils sont en cours pour d’autres localités comme Anosizato, Ampasika, Tanjombato, Ankadindratombo, etc. « Toutes ces infrastructures seront opérationnelles d’ici le mois de juin. Le retard des travaux s’explique par les impacts de la Covid- 19 sur la livraison des matériels », avance la ministre de tutelle. « L’Etat a renforcé l’investissement dans le projet d’amélioration de l’alimentation en eau potable. L’usage des nouvelles technologies fait partie des innovations à ce sujet. Cela permettra également d’améliorer la gestion de l’eau », ajoute-t-elle.

Faut-il rappeler que deux tiers des demandes en eau à Antananarivo sont actuellement satisfaites. Autrement dit, 200 000m3 d’eau potable sont dispatchés quotidiennement dans la Capitale sur les 300 000m3 de besoin journalier. Plus de 50 000m3 de ces besoins seront comblés avec les nouvelles infrastructures en construction, y compris les stations de traitement conteneurisées, lesquelles seront opérationnelles cette année même.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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