Publié dans Société

Vol et recel dans la résidence présidentielle d’Ampefy - 29 personnes entendues à la Gendarmerie et au Parquet

Publié le mardi, 15 juin 2021

Coup de théâtre à Ampefy, hier matin. 29 personnes ont été arrêtées puis emmenées à Miarinarivo où ils auront à répondre de leurs actes devant le Parquet du Tribunal de première instance de cette ville de l’Itasy. Elles sont soupçonnées d’avoir recelé les biens et autres meubles luxueux trouvés dans ladite résidence présidentielle. C’est une patrouille de la Gendarmerie qui a fait récemment le triste constat.

 

Les personnes susmentionnées et incriminées dans cette affaire sont surtout soupçonnées d’avoir revendu ces biens. Tout y était passé : des armoires aux lits fabriqués avec des bois précieux en passant par des accessoires de fenêtre ou de porte. « La résidence a été complètement dépouillée car les voleurs ont tout pris à l’intérieur si bien qu’il ne reste plus de la résidence que les murs », clame un député élu dans la Région.  

En attendant l’issue de leur interrogatoire au Parquet, gageons que la plupart des suspects auraient été trompés par les receleurs. « Beaucoup d’entre eux affirment ignorer totalement la provenance de ces objets qu’ils ont revendus à des tiers », renchérit cette source. L’autre question qui s’impose, c’est de chercher à savoir à quel moment le vol a été commis, et dans quelle circonstance. La balle est donc dans le camp de la Justice pour tenter d’arracher la vérité dans cette affaire. D’après toujours l’information, on ignore à quel moment ou quelle période justement les voleurs ont opéré.

Durant une période, les Forces de l’ordre ont assuré la surveillance de cette ancienne maison résidentielle mais des gardiens civils ont pris la relève. Et récemment, c’est le proche d’un gardien qui y a longtemps travaillé, qui assume dernièrement cette responsabilité.L’enquête est en cours.

Franck R. 

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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