26 juin 2021 - L’histoire, la culture et l’Armée à l’honneur

Publié dans Société

26 juin 2021 - L’histoire, la culture et l’Armée à l’honneur

Publié le mercredi, 23 juin 2021

Célébration spectaculaire. Le Stade de Barea Mahamasina sera cette année le lieu culte de la célébration du 61ème anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar. Des évènements hors du commun ravivant l’histoire, la culture malagasy et l’Armée malagasy s’y préparent. A en croire les organisateurs et responsables hiérarchiques commandés par le Général Randrianatoandro, président du comité d’organisation du 26 juin 2021, devant la presse, hier, cet évènement promet d’être inoubliable tant sur le plan culturel et organisationnel que sur celui artistique sans toutefois sous-estimer la traditionnelle parade militaire.

A travers des chorégraphies bien étudiées ou encore leur style vestimentaire, des danseurs malagasy dont les enfants du Centre Akamasoa de Père Pedro et les membres du Centre national d'éducation musicale et de danse (CNEMD) vont retracer la monarchie, l’époque coloniale et la période républicaine lors de cet évènement unique. Les jeux de lumière ne seront pas des moindres. Un aperçu a été remarqué ces derniers temps et pour le Jour-J, ce sera encore plus surprenante. Ce samedi, dès 9 heures, les 20 000 personnes munies des tickets récupérés auprès des Arrondissements vont pouvoir accéder aux gradins. Afin de respecter les gestes barrières sanitaires notamment la distanciation sociale de 1 mètre, cinq grandes portes seront accessibles. Mais il faut attendre environ 5 heures, c’est-à-dire vers 14 heures, avant que la scène accueille le premier artiste. Des chants évangéliques vont d’abord retentir suivis d’autres prestations inégalables. Les citoyens qui n’ont pas prévu d’assister en direct la cérémonie peuvent profiter du spectacle à travers les images diffusées par les chaînes nationales. Jusqu’à 19 heures, clôture de la cérémonie officielle, les invités ne manqueront pas également la parade militaire tant appréciée. En effet, les Forces armées se préparent à une parade militaire à l’image de leur restructuration voire nouveau visage. Par ailleurs, les milliers d’invités auront toujours droit à un défilé aérien de 8 appareils, ou encore les diverses démonstrations habituelles à savoir, les exercices au combat en situation des Forces d’intervention de l’Armée malagasy.

Etant donné que 10% des travaux concernant quelques détails au niveau de la finition ne sont pas encore réalisés, les organisateurs misent sur une surveillance stricte. Tous les systèmes de surveillance vont être renforcés pour assurer un bon déroulement de la fête. Notons que cette cérémonie du 26 juin ne sera pas l’inauguration officielle du Stade Barea. Cette nouvelle infrastructure a seulement été choisie pour accueillir la célébration de la fête nationale.

KR.

Fil infos

Infrastructures dans le Sud - La RN10 lancée demain
Actu-brèves
Corruption - 13 hauts fonctionnaires de l’Etat en prison
Pr Lily-Arison René de Roland - Lauréat du Prix Indianapolis 2025
Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
ACTU-BREVES

Editorial

Poreux !
On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.