Publié dans Société

Rocade d’Iarivo - Halte aux motocyclistes téméraires

Publié le lundi, 28 juin 2021


Excès de vitesse, abus d’alcool, non-respect du Code de la route. Tels sont en général les infractions commises par les usagers de la route à Antananarivo. Et ce sont les premières causes des accidents de la circulation, souvent mortels. En effet, depuis l’ouverture de la rocade d’Iarivo, beaucoup de jeunes s’y sont donné rendez-vous pour une course de motos, histoire d’inaugurer cette infrastructure. Un programme qui s’avèrait être dangereux, autant pour les conducteurs que les piétons. Face à cette situation, les éléments de la Police au niveau du Commissariat du 8ème Arrondissement (CSP8) à Analamahitsy ont effectué une descente sur place, dimanche soir. Ils ont sensibilisés les usagers afin de lutter contre les accidents de la circulation dans cet endroit, ainsi que sur les autres rocades de la ville.

Ansi, les cyclistes sont invités à rouler sur la piste cyclable. Les véhicules qui gênent la circulation, comme les commerçants ou encore les noctambules sont sollicités de quitter les lieux. Les piétons sont sensibilisés à utiliser le bas-côté conçu pour eux et de ne pas piétiner la plate-bande des véhicules. Ainsi, tout un chacun doit respecter la propreté et sont priés de ne pas jeter des ordures partout. Se défouler sur ces rocades, à l’instar de celles de Tsarasaotra et d’Iarivo est devenu une habitude pour les Tananariviens, notamment durant le week-end.

Cette opération avait comme objectif d’enseigner les citoyens sur le respect du Code de la route. D’ailleurs, cette nouvelle rocade a été réalisée selon les normes de la circulation requises pour les usagers. La route est ainsi divisée en plusieurs parties, dont l’une est reservée au piétons, une autre pour les cyclistes, et une autre pour les autres véhicules.

Recueillis par Anatra R.

Fil infos

  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
Pub droite 1

Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

A bout portant

AutoDiff