Publié dans Société

Interdiction du vaccin Covidshield en Europe - Le représentant de l’Unicef évoque une incompréhension

Publié le vendredi, 02 juillet 2021


« Incompréhension ». C’est en ces termes que Michel Saint-Lot, représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) à Madagascar, a interprété la déclaration des autorités sanitaires européennes portant sur l’invalidation du vaccin Covishield sur leurs territoires. Au cours d’une rencontre avec la presse hier, il a confirmé que ce sont ces mêmes pays européens qui financent l’initiative Covax grâce à laquelle Madagascar a obtenu les 250 000 doses. Et qu’il n’y a pas de vaccins attribués pour les pays développés ou encore ceux destinés aux pays en voie de développement. « Je suis d’origine haïtienne, marié à une femme malagasy et j’ai la nationalité française. J’ai eu le choix entre Johnson & Johnson  et Covishield, mais j’ai finalement opté pour le Covishield. C’est le vaccin le plus administré dans le monde entier depuis le mois de décembre dernier. De plus, ce vaccin s’avère très efficace contre les variants et a même reçu l’approbation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Nous savons très bien que bon nombre des vaccins n’ont pas été approuvés par cet Organisme onusien », a-t-il témoigné. Et d’ajouter que les doses doivent aussi être administrées pour la santé et non par rapport à d’autres pays. Il faut noter que l’Unicef s’est chargé de l’acheminement des vaccins anti-Covid-19 livrés à Madagascar ainsi que des achats supplémentaires.
Rappelons que l’ambassade de France à Madagascar a partagé récemment sur sa page Facebook que depuis la réouverture partielle des frontières, l’entrée sur le territoire de la France métropolitaine est de nouveau possible, quel que soit le motif de séjour et sans laissez-passer spécifique, et ce, sur présentation d’une preuve de vaccination complète au moyen de l’un des 4 vaccins reconnus par l’Union européenne, à savoir Moderna, Pfizer, Astra Zeneca ou Johnson & Johnson, et uniquement l’un de ceux-là.
Ansi, à ce stade, le vaccin Covidshield n'est pas reconnu par les autorités sanitaires européennes. Cette déclaration a étonné le Professeur Rakotovao Hanitrala Rakotovao, ministre de la santé Publique. Il a affirmé que le premier lot des 250 000 doses, approuvées par l’OMS, provient de l’initiative Covax. Et que des membres du corps diplomatique, dont Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de la Délégation de l'Union européenne à Madagascar et en Union des Comores, ont même honoré de leur présence l’arrivée de ces doses. Pour se défendre, l'Union européenne a affirmé qu'avec une  telle pandémie à évolution rapide, aucun d’entre nous n’est en sécurité. Et afin de lutter efficacement contre la Covid-19, il est important que toutes les personnes aient la possibilité de se faire vacciner. C'est pourquoi l'Union européenne et ses Etats membres, agissant collectivement au titre de l'équipe Europe, comptent parmi les principaux contributeurs au mécanisme Covax qui s'efforce d'offrir un accès juste et équitable aux vaccins à tous les pays qui y participent.
Toutefois, leur Agence des médicaments (AEM) est un Organisme indépendant chargé de l'évaluation scientifique des produits pharmaceutiques. Ses évaluations servent de base à la Commission européenne pour accorder les autorisations de mise sur le marché dans tous les Etats membres de l'Union européenne.
Recueillis par K.R.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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