Publié dans Société

CEPE 2021- Des candidats butent sur les dates historiques et les actualités

Publié le mardi, 06 juillet 2021



Que vous rappellent ces dates ? Les candidats à l’examen pour l’obtention du Certificat d’étude primaire élémentaire (CEPE) de cette année ont calé sur cette question incluse dans la matière « Histoire et éducation civique » ou TFM. Ces dates historiques ne sont autres que le 14 octobre 1958 et le 29 mars 1947, l’une marquant la proclamation de la Première République de Madagascar et l’autre l’insurrection malagasy, durant laquelle des combattants nationalistes se sont révoltés contre les colonisateurs. Pourtant, bon nombre de candidats n’ont pas pu donner les bonnes réponses. « Je me souviens qu’une grande fête aurait dû se faire le 14 octobre 2020, mais a finalement été annulée à cause de la Covid -19. Pour le 29 mars 1947, je me souviens juste qu’il y avait beaucoup de personnes tuées par les colons », nous confie Andy Noellah, candidate qui a passé son premier examen officiel au centre Collège d’enseignement général (CEG) de Tsimbazaza. Outre les dates historiques, les questions d’actualités ont été difficiles à répondre pour la plupart des candidats, toujours dans la matière TFM. Le mois de l’enfance ou encore l’institution en charge de la lutte contre la corruption, etc. y ont été abordés. Par contre, les sujets proposés lors de cette session étaient plus ou moins faciles, d’après les candidats. « J’ai eu du mal à traiter certains sujets notamment dans la TFM et le problème, mais ceux dans les autres matières étaient convenables. D’ailleurs, nous avons pu les traiter en classe », s’exprime Laura Ravololonirina, parmi les candidats.
Sans incident majeur
La session du CEPE 2021 s’est déroulée dans le calme dans la plupart des centres d’écrit et salles d’examen répartis dans toute l’île. C’est le cas dans le centre CEG Antanimena, lequel enregistre 23 absents sur les 2 036 candidats inscrits. « Les candidats ont pu entrer dans l’enceinte du centre et des 2 sous-centre dès 7h, pour éviter les bousculements ou une longue queue devant le portail. L’appel s’est tenu à 7h30 tandis que la session a débuté à 8h. Certains ont oublié ou perdu leurs convocations, mais nous avons identifié une issue depuis le week-end qu’est l’impression de duplicatas », avance Tantelinirina Razafiarivony, chef dudit centre. Pour le centre EPP Ambodin’Isotry, où le ministre de l’Education nationale (MEN) a effectué le lancement officiel de la session, 96% des candidats inscrits ont pu composer hier, soit 747 élèves sur les 771 inscrits. Chacune des 18 salles d’examen de l’établissement a accueilli 42 ou 43 candidats, d’après Thierry Ratsimbafenontsoa, chef de centre adjoint. Pour la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville, 699 candidats ont manqué leur premier examen officiel, soit un taux d’absentéisme de 2,31% contre 3,95% l’année dernière. Ainsi, 29 617 candidats sur les 30 316 inscrits ont pu composer.
Faut-il rappeler que 546 365 candidats se sont inscrits pour l’examen du CEPE de 2021, soit une hausse de 3% par rapport aux statistiques de 2020. Ils ont été répartis dans 17 747 salles d’examen auprès de 1959 centres d’écrit. Parmi ces candidats en lice pour le premier examen officiel figurent 79 élèves en situation de handicap, dont 48 malentendants, 17 aveugles, 6 malvoyants, 7 handicapés physiques et un handicapé mental. Pour la CISCO de Tanà -ville, les 13 candidats malentendants de l’AKAMA ont passé la session au CEG Betsimitatatra aux 67ha, où un interprète s’est chargée de la traduction des sujets en langage des signes…
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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