Publié dans Société

Lac Anosy - Des biens communs vandalisés

Publié le mercredi, 14 juillet 2021


Un acte volontaire. A une heure du matin, mardi dernier, un des arbres entourant le lac Anosy a été incendié. Un tel acte nuit à l’image de la ville, en plus du manque de respect pour les valeurs communes. Ce n’est pas la première fois qu’une situation similaire se produit dans cette partie du lac Anosy. Selon le voisinage, ce sont les sans-abri occupant les lieux qui allument du feu afin de lutter contre le froid. Il y a également les individus qui pêchent dans le lac, la nuit. Ces derniers pour s’éclairer mettent leur feu tout près des arbres. Cependant, en cette période d’hiver, le vent souffle très fort, facilitant ainsi la propagation des flammes. « Outre la destruction des biens, l’insécurité y règne aussi. En effet, bon nombre des personnes ont été déjà victimes de malfaiteurs. Par ailleurs, la surveillance de l’endroit est un peu difficile vu qu’il est isolé », avance une riveraine. La destruction des biens ne concerne pas seulement les arbres, mais le vol des aciers dans les « béton » des garde-fous autour du lac Anosy. La situation empire de jour en jour. 
Face à cette situation, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) condamne fermement cet acte. Des conditions de surveillance de la ville sont mises en place pour éviter les crimes de ce genre. Il y aura des sanctions strictes pour tous les citoyens qui ne respectent pas le Code municipal d’hygiène (CMH), d’après l’explication du chef de corps de la Police municipale, le commissaire Whenss Ostrom. Les sapeurs-pompiers et la Police municipale ont collaboré pour éteindre le feu et enlever l'arbre qui s’est effondré afin qu'il ne gêne pas la circulation. Il est à noter que personne n'a été blessé ou tué dans l'incident et les auteurs de cet acte ne sont pas encore connus.
 A part ce comportement indigne, la CUA rappelle le devoir de tout un chacun au niveau de la société. Le CMH est déjà appliqué dans la ville. Pour rappel, une descente a été effectuée en ville, la semaine dernière, afin de sensibiliser la population.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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