Publié dans Société

Incendie à Ankadifotsy-Befelatanana - Trois habitations dévastées

Publié le mercredi, 15 septembre 2021

Un incendie grave a éclaté à Ankadifotsy-Befelatanana, vers midi hier. Il a provoqué la destruction totale de trois habitations voisines dont l’une construite en bois. C’est ce qu’a avancé une source auprès des sapeurs-pompiers avant que notre interlocuteur n’ait reçu l’ordre d’un supérieur de ne pas encore parler d’un quelconque bilan, quoique provisoire, et jusqu’au moment où nous mettons sous presse.

Néanmoins, on peut dire que les flammes ont démarré dans celle construite en bois, du moins selon une riveraine. A part la perte de ces maisons, l’on signale également celle de tous les objets ou autres meubles appartenant aux locataires, complètement désemparés. Seule une infime partie des biens ont pu être sauvés. En tout et pour tout, un ordinateur fut épargné. « Tout est perdu, nos meubles, nos appareils électroménagers, nos économies, nos cartes d’étudiants, etc. », se plaint une locataire. En revanche, on ne déplore aucune victime, et ce, en dépit des rumeurs comme quoi deux victimes se seraient faits piéger. Certes, une personne mentalement déficiente se trouvant à l’étage d’une maison, a failli connaître le pire. Heureusement, les secours ont réussi à l’en dégager in extrémis.

 La panique puis la précipitation des occupants de ces maisons pour sauver leur peau furent à leur comble. Ils expliquent l’ampleur des dégâts dans ce brasier qui a continué ses œuvres destructrices jusque vers la fin de l’après-midi, hier. Ils n’ont pu alors emporter que les vêtements… sur eux. « Après la classe, j’allais rentrer chez moi. Là, grande fut ma surprise en voyant notre maison en train de brûler. Je n’en croyais pas à mes yeux », se lamente un jeune homme. Mais qu’est-ce qui a provoqué ce sinistre à ce point ? D’après le témoignage d’une habitante d’une des maisons touchées, la faute incomberait plutôt à l’enfant de sa voisine. Cette dernière habite la maisonnette en bois. « La mère a donné l’ordre à son enfant de 12 ans d’allumer le réchaud alors qu’elle s’est absentée. Une fois allumé, le feu qui a pris une proportion inquiétante a échappé au contrôle de l’enfant qui a, tardivement, pris la décision de tenter de le mâter ! Mais en vain ! », relate cette femme. Rapidement, la maisonnette était dévorée par des flammes particulièrement virulentes. « Les sauveteurs se sont trop attardés sur la maison en bois. Or, le feu s’est propagé rapidement sur cette maison traditionnelle. Si au moins, ils ont agi différemment, tout cela aurait pu être évité », enrage notre interlocutrice.

C’est le deuxième incendie dévastateur en l’espace de quelques jours, le premier ayant endommagé l’immeuble de l’ONEP à Ampasamadinika.

Franck R.

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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